"Si en 2006, cinq associations musulmanes n’avaient pas
assigné en référé Charlie Hebdo à l’occasion de la publication des caricatures
du prophète Mahomet, il est probable que Cabu, Charb, Wolinski et Oncle Bernard
seraient encore parmi nous aujourd’hui" écrivez-vous...
Personnellement, je ne le crois pas mais à supposer que
ça soit tout de même le cas, nos regrettés caricaturistes seraient aujourd’hui,
à coup sûr, tous au chômage.
Charlie Hebdo qui se vendait péniblement et se
trouvait régulièrement au bord de la faillite avait un besoin vital de ses
détracteurs et de leurs projecteurs pour survivre.
Enfin, tout en n’éprouvant aucune sympathie pour ces
association, j’estime qu’elles avaient le droit de mener une action en justice,
justement parce que nous sommes dans un État de droit.