Léonel Houssam

Né en 1973 à Charleville-Mézières, Léonel Houssam (ex-Andy Vérol) vit en banlieue parisienne depuis 1984. Il commença à écrire des romans de science-fiction avant de créer divers fanzines aux contenus punks, hardcore, subversifs. C’est par ce biais qu’il est repéré puis intégré aux magazines Symposium (musiques non-conventionnelles, industrielles, expérimentales, …) et Furia (musiques amplifiées, punk, hip-hop, …). Parallèlement, il est recruté dans des émissions radios consacrées aux musiques électroniques et industrielles.

C’est avec sa feuille de chou Modes Accusatoires qu’il affûte sa plume dite subversive. Ce recto-verso au format papier à diffusion très confidentielle sera décliné sur Internet sous la forme d’un site appelé Hirsute. Assez vite, entre 2002 et 2006, il attire de plus en plus de lecteurs ainsi que des rédacteurs déjantés, sans limite, des proto-trolls aux post-punks en passant par les paumés créatifs qui trouveront un espace de liberté sans limite.

En 2006, Hirsute fut détruit par la plateforme qui l’hébergeait. Le pseudo-collectif né de ce blog sans foi ni loi explosa et se répandit sur la toile. Andy Vérol créa un nouveau blog-laboratoire et devint revuiste et rédacteurs pour divers webzines, magazines : e-Torpedo, le Mort-Qui-Trompe, Onlit.be, 60 millions de social-traîtres, RAL,M, Mauvaise graine, etc.

Son premier roman, Les Derniers Cow-boys français paraît en 2008. Simultanément, il est contacté par Patrick Eudeline, écrivain et journaliste à Rock n’Folk pour écrire la biographie de Bertrand Cantat et de son groupe Noir Désir. L’année suivante, c’est une biographie de Manu Chao que les éditions Pimientos lui commanderont.

S’ensuivirent des participations au magazine Chronic’art et la revue Freakwave. Collaborant avec des photographes, il est également le parrain du salon du livre de Romagne en Gironde en 2009 et anime des discussions littéraires en invitant des auteurs tels qu’Eric Naulleau ou encore Vincent Ravalec. Ecrivain à la mauvaise réputation, il s’engagea dans l’écriture d’un cycle appelé « Avant extinction » composé de romans courts, longs, de nouvelles et de textes « illustrant » les photos de l’artiste Yentel Sanstitre.

Le premier livre né de ce cycle est Seconde Chance, édité par La Matière Noire.

Il est l'auteur de 15 romans et biographies.

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Premier article le 08/04/2013
Modérateur depuis le 03/05/2013

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Derniers commentaires

L’Europe des vieux qui se meurt à feu doux

Andy Vérol 5 mai 2013 11:22

la niaque du pétochard = le contraire de la niaque du révolutionnaire.

Le pouvoir et les institutions vous appartiennent. Profitez-en. Tant mieux pour vous. ça va bientôt cesser, de gré ou de force. On en reparlera de votre niaque à ce moment-là. A bon entendeur.

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L’Europe des vieux qui se meurt à feu doux

Andy Vérol 5 mai 2013 10:52

jak2pad. Merci pour cette réaction. Effectivement, vous faites partie des exceptions dans la longue liste d’ahuris aigris des commentateurs ici bas. Bref. Oui il y a de l’humour, oui, il y a des gens comme vous et moi qui pensons qu’une véritable démocratie et une économie saine serait celles qui ne laissent pas le patrimoine, le pouvoir aux « accumulards » et laissent les factures, la précarisation massive du travail et les perspectives zéro aux autres. Comme dit plus haut, je ne suis plus « jeune » et je ne suis pas du tout partisan du jeunisme. Mes amis ont de 25 à 65 ans passés et aucun n’a eu à redire à ce texte.

Je ne suis pas pour la passation de pouvoir mais vraiment pour une secousse qui permettrait de libérer la jeunesse (et ses sempiternels défauts dont on a pu aussi profité en temps et en heure). Je ne comprends pas les postures réactionnaires des lecteurs et votants, cet égoïsme que je dénonce qu’ils osent encore étaler sans honte au grand jour.
Je répète : non une retraite ne se mérite pas. Au mieux elle se gagne à la force des combats et surtout elle est fondée non sur l’endettement mais sur l’équilibre. C’est un principe de gauche ça. Et bien à lire les commentaires plus haut, c’est normal et sain qu’il y ait des gens de plus en plus précaires qui paient pour les retraites, et il est aussi normal que les banques fassent des profits pour combler l’endettement inexorable.
Ces postures doctrinaires sont celles de cette Vieillocratie qui dirige, cette génération qui, globalement, et je le ds dans le texte, a été la génération la plus privilégiée de toutes l’Histoire de l’Humanité. Qu’elle ne veuille pas lâcher ses jouets, soit. Mais que les autres, les suivants, ou les éveillés de tous âges leur accordent encore leurs caprices, non !

PS : j’aimerais écrire un article pour dézinguer les rappeurs français actuels. ça ferait contrepoids, mais j’ai peur que les réacs du dessus qui m’ont conchié, se mettent à m’aduler. Dur dilemme !

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L’Europe des vieux qui se meurt à feu doux

Andy Vérol 4 mai 2013 16:17

Intéressant ce point de vue de Vieillocrate. Merci.

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L’Europe des vieux qui se meurt à feu doux

Andy Vérol 4 mai 2013 09:38

Vieillocratie a ce petit goût acide en arrière que j’aime beaucoup.

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L’Europe des vieux qui se meurt à feu doux

Andy Vérol 4 mai 2013 00:21

Esote : voilà résumé magnifiquement et avec un style plus posé que le mien, ce que j’ai exprimé dans ce billet. Rien à ajouter.

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