lephénix

@La Bête du Gévaudan
une « époque de liberté » tant que chacun et chacune ne se croit pas obligé d’être conforme à l’image contraignante de ce qu’il/elle est présumé devoir être... bref, la liberté commence là où il n’y a pas de « devoir-être »...alors on pourra faire l’économie de petites ou de grandes tragédies..

@ZenZoe
« à la base » il y l’ordre naturel que les éleveurs peuvent observer jusque dans les poulaillers — sans haine ni violence gratuite ou autres perversions ni illusions sur le règne animal dont nous sommes...
« à l’étage au-dessus » il y a la contrefaçon de « civilisation » qui assure la prédation de quelques « dominants » sur le cheptel, avec une violence d’autant plus pernicieuse qu’elle se travestit en vernis « civilisateur », accompagnée de perversions inimaginables — « no limit » — la première des perversions est celle des « lois naturelles » qui ont permis l’essor d’une civilisation véritable...
en-haut comme en bas, il y a la coopération qui a assuré la survie de l’espèce, la bienveillance et l’amour (termes hélas galvaudés dévalués, etc) — pour la tendresse, elle se vit au quotidien comme en chanson (cf la magnifique interprétation de Marie Laforêt) sans que ça rachète le mal commis (au nom de quoi, d’ailleurs ? de l’hubris ?)
le choix de nos actes et pensées au quotidien est vital pour ne pas en rajouter voire pour infléchir ce processus de déliquescence et la trajectoire de ce train d’enfer, faute de pouvoir tirer sur le « frein d’arrêt d’urgence » pour en finir avec ce qui crée l’enfer sur terre...
on devrait avoir le droit de changer de programme..

@Seth
effectivement, ils auraient pu la jouer à la andré malraux et le titrer « ces paysans qu’on abat »...

@Seth
en clair, ça veut dire qu’il faut se bouger pour défendre les paysans rackettés et parasités jusqu’au dernier : ça s’appelle un ethnocide paysan et ça pourrait bien finir par une grande famine après la rupture des chaînes d’approvisionnement... mieux vaut voir venir avant sans doliprane...

@zygzornifle

nous « aider » à nous déposséder ?

(le commentaire a « mystérieusement » disparu dans le trou noir du cybermonde...)