La justice ne peut répondre à l’étendue e la demande de la ou des victimes.
On ne peut en matière de justice parler de vengeance, c’est d’ailleurs pour éviter cela entre criminel et victime que l’apparition de la justice est une signe des nations évoluée.
Les abolitionnistes ont en responsabilité le devenir d’une société. Le côté barbare, atroce et a-moral des certains actes ne justifie en rien la peine de mort. Les chiffres de la récidive (de crime à crime sont de 0.5 pour mille Cf P.Tournier CNRS).
Votre plaidoyé pour les victimes est passionnant mais il s’appuie sur l’idée fausse qui consiste à décrire les abolitionnistes (je dirai les garants des droits de l’Homme) comme ayant choisi résolument de soutenir des criminels en oubliant les victimes... alors qu’il s’agit de respect de droits fondamentaux et que ce qui vaut pour une société vaut pour chacun de ces membres.
Le droits français indique que tout doit être mis en oeuvre en vue de la réinsertion du condamné au sein de cette société. Je pense qu’il est temps de réformer les peines à perpétuité et les périodes de sureté qui s’oppose à cet objectif humaniste et solidaires, pour une société responsable.
Il faut comprendre qu’au delà de la sentence (qui reconnait la culpabilité), la justice n’aura jamais les moyens de compenser la douleur et les préjudices ressentis (et la peine de mort n’est ni une baume salvateur ni une monnaie pour l’oubli).