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Lilia Marsali

Lilia Marsali

Gypsy.

Tableau de bord

  • Premier article le 14/12/2012
  • Modérateur depuis le 01/02/2014
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Derniers commentaires



  • Lilia Marsali Lilia Marsali 23 août 2011 00:33

    tvargentine le socialiste,
    Etes-vous sûre de connaître les vérités derrières certaines autorisations de construction de mosquées ? Et bail emphythéotique ça vous parle aussi vous qui prétendez détenir la vérité que seuls les mafieux politiques connaissent.
    Heureusement qu’en Argentine une autre dimension est offerte, autre que votre tvargentine.

    En Argentine

    Idem au Chili, à Cuba, au Vénézuela.

     Réalité d’un socialiste


    http://www.voltairenet.org/Carnage-de-l-OTAN-a-Tripoli






  • Lilia Marsali Lilia Marsali 17 août 2011 22:20

    J’ai lu votre article et vu la vidéo.

    Vidéo qui montrent des manifestants en banlieue parisienne protestants calmement leur indignation suite à l’arrestation musclée d’une femme citoyenne française portant le niqab.
    L’un deux très bruyant pour un jour de jeûne brûle le code pénal. Jeune homme ne brûlez pas le code pénal donnez- le à un juriste débutant qui n’a pas les moyens de s’en offrir un.

    Je ne comprends pas pourquoi et les jeunes gens et les policiers rigolent au moment où le jeune demande à ce que la loi française sur l’interdiction du port du pantalon soit appliquée aux femmes. Ce court instant de complicité est humain.

    Votre article porte sur cette loi et vous tentez de prouver que cette loi est mal interprétée.
    Votre article n’est que propagande car il ne dévoile pas les raisons de cette manifestation.
    Cela dit vos commentaires prouvent votre mauvaise foi et votre manipulation. Il suffit de tous les reprendre un par un. Vous vous le permettez puisque le coup de pommade fait à Boniface vous couvrira de toute pensée ; n’est-ce pas ?
    Quant à votre peur provoquée par cette musique qui ne me fait ni chaud ni froid ; et bien cette peur est bizarre. Seul Dieu et vous en connaissez les raisons mais de grace professeur Frida savante reconnue par la secte des islamophobes n’allez pas aussi nous faire croire que ces jeunes épris d’actions chevaleresques pour protéger les femmes musulmanes sont des dangers et qu’ils préparent de funestes desseins .... smiley

    Frida personne ne vous manque de respect, ni vous piétinne ou autres lubies dans lesquelles vous vous enferrez, vous seule vous marchez sur les pieds et n’acceptez pas la franchise.

    Je reste ignorante, sans culture et tout sourire.



  • Lilia Marsali Lilia Marsali 17 août 2011 22:01

    suite...

    AN : Certains Hâdiths évoquent la lapidation ; le Coran est muet à ce sujet. Comment expliquer l’insistance du Prophète sur cette pratique ?

    MA :Il convient d’analyser la portée ainsi que le sens symbolique des histoires rapportées selon lesquels le prophète a laissé appliquer la lapidation ou a prononcé la peine de lapidation. Notons déjà que du vivant du Prophète, la lapidation n’a été appliquée qu’à ceux qui s’accusaient eux même d’adultère et demandaient au Prophète de les « purifier » par l’application de la peine.

    Arrêtons nous sur les cas de lapidation à l’époque du Prophète et, faute de références dans le Coran, étudions ce que la tradition orale nous rapporte des faits et gestes du Prophète.

    Une femme vient s’accuser d’adultère devant le prophète. Il la renvoie une première fois en lui demandant si elle est certaine de ce dont elle s’accuse. Elle revient disant qu’en conséquence de son adultère, elle est enceinte et demande à être lapidée, selon la Loi mosaïque. Le prophète la renvoie encore en lui disant qu’il s’oppose à la lapidation de celle qui porte une vie. Elle revient à la charge après avoir accouché et le prophète la renvoie encore en lui recommandant de finir d’allaiter son enfant. Elle revient à la charge une quatrième fois et là, in fine, le prophète laisse pratiquer sur elle la lapidation. On peut déduire de cette histoire tragique que le Prophète s’oppose à la lapidation et repousse autant que possible ce châtiment.

    AN : Est-ce qu’il y a des cas d’hommes qui viennent également s’accuser d’adultère ?

    MA :Oui ! dans un autre Hâdith on apprend le cas d’un homme qui vient s’accuser d’adultère devant le prophète et demande que la lapidation lui soit appliquée. Le prophète le renvoie une première fois en lui disant « ce ne sont probablement que des embrassades ». L’homme revient quelques jours plus tard miné par le remords et le prophète le renvoie encore en lui disant qu’il exagère peut-être un flirt. Mais l’homme revient encore à la charge. Le Prophète alors se résigne à lui faire appliquer la peine prévue. Les Hâdiths nous disent que le prophète avait détourné son regard au moment de la lapidation. Preuve supplémentaire de son désaccord avec ce châtiment.

    AN : Pourquoi les lapider alors que vous nous expliquez que le Coran ne prévoit pas ce châtiment ?

    MA :La lapidation est fondée sur un Hâdith. Celui qui rapporte ce Hâdith indique qu’il ne lui est pas parvenu par un savant mais par un simple boucher. C’est une manière très claire de dire qu’il doute de la véracité du Hâdith qui lui est rapporté !

    Un autre rapporteur de Hâdith nous indique aussi l’avis livré par le prophète sur la question de l’adultère ; il en ressort que les adultères non mariés doivent être fouettés puis exilés pour une durée d’un an alors que ceux qui sont mariés doivent être fouettés puis lapidés. Et tout de suite, Abu Bakr nous indique que « ce Hâdith est bizarre ».

    AN : Il est souvent question d’une Sourate prévoyant la lapidation et qui manquerait au texte aujourd’hui. Qu’en est-il exactement ?

    MA :« Ô vous les hommes, Dieu a envoyé Mohammad avec la vérité et lui a donné le Livre. Parmi ce qui est écrit dans ce Livre, se trouve le Verset de la lapidation. ». C’est ce que nous dit un récit qui rapporte les propos de Omar Ibn el Khatab, le deuxième Calife successeur du Prophète et contemporain de la Révélation. Et il ajoute : « nous ne trouvons plus aujourd’hui dans le texte cette peine, mais c’est une recommandation divine ; le Prophète l’a appliquée et nous l’avons appliquée après lui ».

    AN : Cela complique singulièrement les choses puisqu’un contemporain de la Révélation indique que la lapidation existait dans le texte sacré…

    MA :Là aussi intervient la science de l’abrogation. Nous avons deux exemples distincts d’abrogation : l’abrogation d’un Verset par un autre plus récent ; et l’abrogation totale d’un Verset auquel un témoin direct de la Révélation fait référence, mais qui n’existe plus dans le texte. Sans doute qu’Omar Ibn El Khatab fait appel à ce texte abrogé parce qu’à ce moment la communauté menaçait de se déliter. Aussi, la menace de la peine doit être aussi grande que la menace que l’adultère représentait pour la société à l’époque.

    AN : La lapidation aujourd’hui est-elle légitime ?

    MA :De mon point de vue , non. C’est catégorique. De plus, d’un point de vue formel, j’indique que la balance penche du côté du texte que nous avons aujourd’hui et qui ne prévoit pas la lapidation. Il faut donc rechercher et vérifier les anciennes interprétations et en trouver de nouvelles, qui répondent aux besoins de notre temps. Je crois que le Coran porte toujours plusieurs sens et qu’il peut répondre aux besoins de l’homme à un moment précis de l’histoire. Je rappelle que tous les récits du Prophète qui indiquent qu’il aurait laissé appliquer cette peine font débat entre les docteurs de l’Islam.

    AN : Pour résumer, le texte du Coran ne prévoit pas la lapidation et ceux qui rapportent les Hâdith supposés la légitimer indiquent systématiquement leurs doutes sur la question. Vous même, quelle est votre opinion sur l’application des châtiments corporels ?

    MA :Je suis personnellement opposé à l’application aujourd’hui des peines corporelles, du fouet à la lapidation en passant par l’ablation des membres, etc. Le châtiment corporel, en Islam comme dans le christianisme ou le judaïsme à une histoire, c’est à dire un début, des raisons et une fin. Il faut replacer les choses dans leur contexte. Lorsque la communauté musulmane était balbutiante, comme un jeune enfant, le propos qui lui était tenu était celui de la punition et de la récompense. Un jeune enfant fait plus facilement ses devoirs parce que ses parents lui promettent une récompense matérielle. Lorsqu’il devient plus grand, il fait le choix de travailler parce qu’il sait qu’il construit ainsi sa liberté et son indépendance. Je ne veux pas dire par cela qu’on peut laisser tomber les devoirs et obligations des musulmans. Il faut d’abord bien éduquer les sociétés sur les principes de la vertu et de la morale.

    AN : C’est à dire qu’il faut à nouveau « interpréter » le texte ?

    MA :L’interprétation et l’effort de compréhension du texte ne se sont jamais arrêtés. C’est « l’ijdithad », l’effort. Je ne pense pas qu’il faille prendre, par exemple, au pied de la lettre l’image du Paradis avec les Houris qui attendent. Ce sont des allégories destinées à la société musulmane naissante. Aujourd’hui, le musulman doit défendre son opinion parce qu’il y croit et ne pas se déterminer par rapport à un « après » imagé. Il en va de même pour les peines corporelles. Elles avaient pour but d’organiser la société naissante. Aujourd’hui, il faut rechercher, dans la lettre du texte, son esprit.




  • Lilia Marsali Lilia Marsali 17 août 2011 22:00

    La lapidation en Islam.

    Pour rétablire une vérité et ne pas se laisser manipuler par les ignorants dont le coeur est scellé et la haine envers le Créateur immense qu’ils en oublient de se demander s’ils comprennent ce qu’ils veulent transmettre, vous en souhaitant bonne lecture et bon rétablissement.


    "En France et ailleurs, certaines pratiques des musulmans semblent contestables ou dérangent. Ces pratiques sont elles l’Islam « véritable » ? De partout fusent des réponses approximatives ou tout à fait erronées. Les prises de position se multiplient ; souvent l’ignorance habite les esprits.

    Il nous a semblé important d’interroger un spécialiste de l’islam, le Professeur Mahmoud Azab [1], pour qu’il nous éclaire sur l’Islam en nous donnant des indications historiques et académiques sur les textes fondateurs de la religion et nous expliquera la doctrine religieuse et son évolution qui sont, bien différentes des pratiques populaires de l’Islam. Nous inaugurons avec lui une série d’entretiens sur les sujets qui questionnent les sociétés occidentales et les communautés musulmanes, notamment en France.

    Arthur Nourel : Qu’est ce que l’adultère selon l’Islam ?

    Mahmoud Azab : C’est une relation sexuelle, hors mariage, entre un homme et une femme ou entre deux hommes ou entre deux femmes. Le but fondamental des religions sémites monothéistes, est de protéger la vie et de lui offrir un cadre organisé comme celui d’une cellule familiale. Or un adultère entre un homme et une femme non mariés peut conduire à la procréation. Le nouveau né risque ainsi de se retrouver sans structure familiale pour l’accueillir. La relation sexuelle entre deux hommes ou entre deux femmes place le plaisir devant la possibilité de donner la vie. Cette relation est donc réprouvée par l’Islam qui, comme le christianisme ou le judaïsme privilégie la procréation et la famille, c’est à dire la continuité du genre humain.

    AN : Comment prouver l’adultère selon les règles de l’Islam ?

    MA :La preuve de l’adultère est très difficile à établir : Le texte du Coran (Sourate 4 « Les Femmes », Verset 15) dit : « appelez quatre témoins que vous choisirez contre celles de vos femmes qui ont commis une action infâme. S’il témoignent ; enfermez les coupables, jusqu’à leur mort, dans des maisons, à moins que Dieu ne leur offre un moyen de salut ». C’est la première Sourate qui parle de punition à l’encontre des femmes en cas d’adultère caractérisé.

    Le Coran exige donc quatre témoins dont le témoignage concorde. Et si la règle posée par le texte sacré reste générale, les juristes l’affinent : Le texte par exemple n’indique pas comment seront entendus les quatre témoins ni ce que doit comporter leur témoignage. Les quatre principales doctrines juridiques de l’Islam sunnite donnent à ce titre des détails extraordinaires. Ces écoles doctrinales nous apprennent qu’il faut qu’un fil passé entre les corps des protagonistes au moment de l’adultère présumé, rencontre un obstacle pour que l’adultère soit matérialisé. Les quatre témoins doivent donc voir le fil bloqué par un obstacle ! Ils doivent être entendus séparément !

    AN : Cela veut-il dire que la preuve de l’adultère est tellement difficile qu’elle en devient impossible ?

    MA :Cela veut dire qu’il n’est pas suffisant de trouver un homme et une femme nus dans un lit pour conclure à l’adultère. En ce qui concerne le témoignage, le Coran est aussi très exigeant : si l’un des quatre témoins venait à contredire les trois autres ou émettait un doute sur la réalité de l’adultère, alors il convient d’inculper les trois autres témoins pour « faux témoignage ». Les trois témoins qui disent la même chose, s’exposent à quatre-vingts coups de fouet si un seul sur les quatre mettait en doute leur témoignage ! De la même manière, celui ou celle qui accuse son époux ou son épouse d’adultère sans pouvoir faire témoigner quatre personnes s’expose à la même sentence (Sourate 24 « La Lumière », Verset 2). Il faut savoir que l’une des règles essentielles de la pratique juridique dans l’Islam est celle de la présomption d’innocence. Il ne faut jamais appliquer la sentence lorsqu’il y a un doute nous disent les juristes les plus rigoristes de l’Islam. Ils nous disent également qu’il est préférable de libérer un coupable que de condamner un innocent. Enfin, dès les origines, l’Islam insiste sur le fait qu’il ne faut juger que les femmes et les hommes qui peuvent être reconnus responsables de leurs actes, donc écarter les déments et les mineurs.

    AN : Que peut-on déduire de tout cela ?

    MA : Que la preuve de l’adultère est difficile sinon presque impossible à faire !

    AN : Que peut faire un homme ou une femme témoin de l’adultère de son conjoint et qui ne peut pas faire témoigner quatre personnes ?

    MA : Lorsqu’un homme accuse sa femme d’adultère (ou inversement d’ailleurs une femme accuse son mari d’adultère), sans pouvoir fournir les quatre témoins, il lui reste la possibilité de jurer par quatre fois de suite devant Dieu et devant un juge de la véracité de son accusation et d’appeler sur lui à la cinquième reprise la malédiction divine s’il ment. (Sourate « La Lumière », Versets 6 et 7). Cela ne fait pas la preuve de la culpabilité de l’accusé (é) mais fait la preuve de la sincérité de son accusateur.

    AN : L’accusé(e) peut-il (elle) se défendre ?

    MA :Bien entendu ! A son tour, la personne accusée jure par quatre fois successives devant Dieu et devant un juge de sa sincérité et une cinquième fois en appelant sur elle la malédiction divine si elle ment (Sourate « La Lumière », Versets 8 et 9). Cette personne ne fait pas ainsi la preuve définitive de son innocence, mais exprime de cette manière sa bonne foi. Elle indique aussi au juge que la vie de couple est devenue impossible puisque la confiance est rompue. Le juge prononce alors le divorce sur le champ tout en prenant soin de ne laisser aucune des deux parties dans le besoin financier par rapport à l’autre.

    AN : La preuve de l’adultère est donc très difficile à faire selon vous. Pourtant, dans certains pays musulmans, l’adultère est passible de nombreuses peines dont la lapidation. Quels sont les fondements textuels et historiques d’une telle pratique ?

    MA :La question de la lapidation est vraiment problématique en Islam parce qu’elle n’est jamais mentionnée dans le Coran comme châtiment possible des adultères. Elle est cependant pratiquée sur la base de Hâdith [2] tenus par le prophète dont la véracité pose problème à de nombreux exégètes.

    Dans le Coran, texte fondateur de l’Islam, il n’y a aucune trace d’incitation à la lapidation. Ce sujet n’est pas évoqué. Même si le Coran, à plusieurs reprises, répète que l’adultère est un acte mauvais, un crime dont il faut s’éloigner, vous ne trouverez pas la lapidation citée comme châtiment de cet acte pourtant fortement réprouvé.

    AN : Que faut-il alors appliquer, le texte du Coran ou les recommandations des Hâdith ?

    MA :Le Coran est le niveau hiérarchique supérieur à partir duquel toutes les interprétations des autres textes musulmans, comme les récits de la vie du Prophète, doivent être réalisées. Les musulmans rappellent que l’adultère est interdit dans toutes les religions monothéistes. Dans l’Islam, comme dans les deux autres grandes religions monothéistes, il y a trois éléments essentiels et la non observation d’un de ces éléments est de la plus grande gravité : en effet, il est impératif d’adorer un seul Dieu ; de ne pas tuer ; de ne pas commettre l’adultère. Et bien, même dans le cas de non observation de l’un de ses trois points, le Coran ne prévoit pas la mise à mort, ni par lapidation, ni autrement.

    AN : Vous dites que la lapidation des hommes et femmes adultères n’est pas Coranique. Comment est-elle apparue dans la pratique musulmane ?

    MA :Historiquement, la lapidation nous vient de la Loi juive. Les juifs lapidaient les femmes et les hommes adultères. Cela existe dans la Loi de Moïse. Le Christ est le premier à contester cette pratique. La lapidation est l’objet d’un débat « polémique » entre le Christ et les membres du Sanhédrin (les juges et juristes juifs). Ces derniers présentent au Christ une femme adultère, lui disent que selon la Loi de Moïse, elle doit être lapidée et lui demandent son avis. Le Christ leur répond « que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre », et « ils se retirèrent à commencer par les plus âgés » nous disent les textes chrétiens. A mon avis, ce moment est une révolution extraordinaire dans l’histoire de la Loi sémitique monothéiste.

    Dans le texte fondateur de l’Islam, le Coran, il n’y a aucune trace d’incitation à la lapidation. Il n’y a aucun Verset Coranique qui dise d’appliquer la lapidation. Seuls des récits de la vie du prophète viennent donner aux croyants des directives en ce sens, et il convient de bien les interpréter. Même s’ils sont d’une grande importance, les récits de la vie du Prophète restent d’une portée moindre que le texte du Coran. Des récits (Hâdith) rapportent que le prophète à laissé faire dans certain cas.

    AN : Vous dites que la lapidation n’est pas un châtiment prévu en cas d’adultère. Quel est le châtiment prévu alors ?

    MA :La Sourate « les femmes » (Sourate 4, Verset 15) prévoit qu’une femme convaincue d’adultère soit « enfermée dans une maison jusqu’à sa mort, à moins que Dieu ne lui offre un moyen de salut ». Cependant, la Révélation s’est déroulée sur 23 ans. Des Versets plus précis sur cette question de l’adultère par exemple sont venus après celui compris dans la Sourate des femmes (qui prévoit l’enfermement ; NDLR). L’inscription dans le temps de la Révélation à permis de développer ce que les savants musulmans appellent « la science de l’abrogation ». Ainsi, la recommandation de l’enfermement a été abrogée par un Verset de la Sourate de la lumière qui recommande de châtier les adultères par le fouet. Lorsqu’il a reçu ce Verset, le Prophète a dit « voilà l’issue offerte par Dieu aux femmes adultères dans la Sourate plus ancienne ».

    AN : Lorsque la preuve de l’adultère est faite, les châtiments successivement prévus par le Coran, l’enfermement dans une maison jusqu’à la mort, remplacé par le fouet, s’appliquent aux femmes uniquement. Les hommes ne sont pas punis ?

    MA :Le Coran (Sourate 24 la Lumière, Verset 2) recommande « frappez le débauché et la débauchée… ». Cela indique que la peine du fouet est prévue pour les hommes comme pour les femmes. De plus, le texte ajoute « sévissez contre ceux (hommes) qui commettent l’adultère (homosexuel) à moins qu’ils ne se repentent. »

    AN : Les hommes peuvent donc échapper au châtiment en se repentant alors que les femmes attendent leur salut de Dieu ?

    MA :Nous avons déjà indiqué que la preuve de l’adultère commis par les femmes est quasiment impossible à rapporter. Souvenez vous, quatre témoins, le fil passé entre les corps, la nécessaire concordance des témoignages, le fouet pour les témoins affirmatifs si un seul vient à exprimer des doutes… Comme le châtiment des femmes adultères est théoriquement impossible parce que la preuve de leurs actes est elle même impossible à faire, le châtiment des hommes doit être allégé par la possibilité de se repentir. Je répète, l’Islam à un but pédagogique et d’organisation de la société. Se repentir et invoquer Dieu de manière publique valent mieux que le châtiment. Mais dans la Sourate de la lumière, le texte est sans ambiguïté. Ceux qui commettent l’adultère, hommes et femmes, doivent recevoir chacun cents coups de fouets. Dans la pratique, qui n’a rien de Coranique mais qui est issue de la tradition, les adultères non mariés sont exilés pour une période d’un an alors que les adultères mariés sont lapidés après avoir été fouettés...



  • Lilia Marsali Lilia Marsali 17 août 2011 15:10

    Visiblement vous avez de la culture, vous me citez des noms, mais cela ne m’impressionne pas. J’espère pour vous que vous avez une culture arao-musulmane profonde et non de vulgarisation. Que vous pouvez lire et commentez des textes, et même connaître les techniques de l’exégèse. Sinon, évitez d’étaler votre savoir.

    ,.
    Je rassure votre majesté des gloires que je ne suis pas instruite. Je ne sais rien. En revanche je m« informe et m’exprime humblement en français langue que j’aime beaucoup.
    Si vous êtes gêné(e ) par une analphabète c’est que vous avez un problème. Doit-on savoir lire en arabe pour argumenter contre des écrits d’arabes islamophobes ?
    Vous me rappelez ces extrémistes intellectuels qui ont l’impression de tout savoir car trop instruits et qui manipulent les gens. Vous manipulez à votre sauce et vous en avez le droit tout comme j’ai le droit de vous faire comprendre que je ne rentrerais dans votre jeu de manipulation. Vous critiquez Finkielkraut soit cependant votre phrase : » le coran qui prone la lipidation, que vous n’appuyez d’aucune source arabe suivie d’une traduction en français, laisse pensez que vous adopter leur raisonement ou que vous révélez votre fond.

    Je vous réponds avec courtoisie
    Ce qui vous gêne c’est que je refuse l’instrumentalisation de la religion qu’il ait une femme ou non, ce n’est pas une question de femme, mais de rapport de force.

    Qu’il est bon Frida de voir à quel point vous paniquez et vous inventez des attaques. Vous pensez à ma place ; Vous ne refusez pas l’instrumentalisation de la religion musulmane ; vous vous permettez même dans votre petite gloire journalistique sur le site Le Grand soir de vous montrez favorable à l’islam, de le défendre et donc de l’instrumentaliser. Le grand soir est lu par tous, beaucoup de personnalités aussi.
    Une femme en niqab n’instrumentalise pas la religion elle fait ses choix qui ne regarde qu’elle puisqu’elle n’impose rien. Tous les vêtements que nous portons sont-ils pur souche ? Non. Alors si en France nous sommes assez contents des vêtements de l’American way of life imposés culturellement après application du plan Marshall, nous serons assez intelligents d’accepter cette entrave et cette démarcation qui en fait n’est qu’un choix d’habillement autre que celui imposé par l’impérialisme. Je
     vous entends de loin crier aux sectes et au modèle saoudiens ou que sais-je, les saoudiens (famille royale et extension au notables, pas tous quand même) sont des pharisiens et leurs sectes ne servent que les intérêts impérialistes. Par conséquent pensez-vous que le peu de femmes en niqab constitue un danger d’influence au sein de notre société ? Non. 



     Votre littérature à l’eau de rose, j’en ai lu jusqu’à la nausée, je l’ai entendue, à la radio, à la télé, dans la presse et même dans le divertissement médiatique (feuilletons et films, ramadan ou pas).
    Voilà le problème, dès que vous êtes déçus par les comportement des hommes vous vous attaquez à ce que vous pensez être la source aveuglément sans vous attaquer aux véritables causes. L’ignorance. Même le coeur d’un lettré qui exprime la haine fait de lui un ignorant.

    Donc, pas de citation svp
     si cela n’est pas une directive non complète qu’est-ce ? Un démonstration ?


    Chacun voit midi à sa porte. Si cela me plaît d’être une marchandise, une salope, c’est mon problème, c’est mon choix, comme celui des femmes en niqab, à ceci près, que moi je ne les fais pas chier, et j’emmerde pas le monde.

    J’ai du respect pour les femmes et les hommes. Les femmes en entreprises souffrent ; les femmes dans leur foyer souffrent. Idem pour les hommes.
    Les femmes en niqab n’embêtent personne Frida. C’est le monde qui désire qu’elles soient considérées comme des personnes qui nuiraient à la société. Franchement une femme en niqab marche dans la rue, que va t’elle apporter à ma vie ? Rien. Ou peut-être si, peut-être qu’elle me sauvera un jour. Sinon une femme en niqab dans la rue, c’est une personne comme les autres. pourquoi en faire une affaire d’Etat ? Pour créer plus de haine et pousser les gens à interdire à toute musulmane en hijab de monter dans un bus ou de frapper une femme en hijab enceinte ?
    Chacun sa mode ; chacun son vêtement.
    Personne n’a verbalisé les gothiques à ce jour ; aucune loi contre les percings et tatouages qui gâchent la vue aussi. Tout le monde s’en accomode. Pourquoi cette tolérence ne s’applique-t- elle pas sur le peu de femmes en niqab ?


    « Vous n’avez donc pas répondu à ma question. dans quelle sourate est écrit ce que vous affirmez à Omar33 » le coran qui prone la lipidation « . Vous êtes non seulement bornée, j’ai déjà répondu, mais en plus vous êtes lourde d’insister. Et bien ma réponse voir la 2nde partie

    Bon ; Je ne suis pas votre amie pour vous permettre de vous adresser à moi de la sorte. Quel manque d’éducation.
    Vous n’avez pas répondu en français : pourriez -vous Frida cher professeur lettré en arabe mettre la sourate en français que tous nous puissions voire s’il est marqué comme vous l’écrivez que dans le Coran il y a votre affirmation : » le coran qui prone la lipidation ". Cher(e)professeur, je vous donne ce titre car vous êtes très instruit(e) et vous imposez votre autorité sans de bonnes paroles, chacun son éducation.... Mettez nous donc cette sourate svp. Que l’on puisse honorer votre sagesse tel que vous le méritez.

     smiley

    Je conclus : ne pas connaître l’arabe ne fait pas de moi un être inférieur ou pas intelligent.
    C’est comme tous ces riches qui parce qu’ils sont riches pensent avoir reçu l’éducation de prince, de Moulouk alors qu’ils sont riches et gueux. 
    Je partage des infos et je vous ai même résumé en gros comment cela se passait auparavant. Est-ce s’étaler ? C’est du partage, d’autres personnes lisent, vous n’êtes pas seul(e). Je partage mon pain, mon eau, mon argent, mes infos.
    Les noms cités peuvent aiguiller des gens comme moi qui s’intéressent au passé et aux dérives de princes muslmans qui utilisaient le Coran et la Sunna pour opprimer les peuples. Ce qui se passe actuellement. Je vous ai exprimé ma position.

    Si pour vous citer des noms c’est étaler sa culture, que je vous rassure, de culture je n’en n’ai point et je ne sais rien.
     
    P.S. : les dvd sur la vie de ces imams sont en vente pour ceux que cela intéresse.

    Je vous laisse à votre manipulation et à vos peurs.
    Paix à vous.

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