Le compte n’y est pas....Il y a un moyen très simple d’appréhender cette magnifique argumentation. L’auteur pense que Mme Bettancourt devrait s’acquitter de 353 Millions d’euros par an d’ISF. Or ses biens ne lui rapportent en dividendes « que » 270 millions d’euros.
Il serait donc logique que possèder un bien lui coute plus qu’il ne rapporte ?
En pareil cas que fait on ? On revend le bien...Bien sur à des étrangers qui vont transférer les usines dans des pays ou la main d’oeuvre est moins chère, le siège dans un pays ou l’IS est moins élevé.
Heureusement et j’arrête là le cauchemar, l’administration fiscale exonère d’ISF les biens professionnels-sinon il y a longtemps que toutes les entreprises francaises appartiendraient à des étrangers ou bien auraient fermé
Un des moyens admis voire préconisé par l’administration fiscale est de regrouper les participations dans une holding familiale. Il n’y a rien d’anormal à cela.
Au passage, l’auteur oublie dans son mirifique article que les dividendes ont supporté l’IS à 33,3%, c’est à dire que Mme Bettancourt s’est acquittée de 130 millions /an (voire beaucoup plus car tous les résultats ne sont pas distribués) au travers de l’Oreal
Soit dit au passage, l’avoir fiscal a été supprimé par l’administration de M.Sarkozy, ce qui fait que les entrepreneurs qui percoivent des dividendes paient plus de 50% de contributions sans pour autant bénéficier du bouclier fiscal (IS à 33,3%, puis CSGCRDS à 12,1% et impot forfaitaire à 18%, cela fait 52%....). Auparavant, la neutralité de l’IS etait assurée par le crédit d’impôt, établi par un gouvernement socialiste à 50%. Autrement dit la fiscalité Sarkozyenne à pénalisé les entrepreneurs mais favorisé les rentiers