Avec Ayrault, bientôt un gouvernement de choc avec Valls, Moscovici, Sapin, Fabius, Peillon et les autres... que des gens de « gôche » !
On va rigoler avec Jean Marc et Pompimou, déguster du traité de Lisbonne, en prendre plein la tronche de MES, s’éclater avec le traité transatlantique. La troïka va bien s’occuper de nous.
Mais c’est qu’il en trimbale des casseroles, le Jean Marc... Deux mandats comme maire de Saint Herblain, bientôt quatre mandats à Nantes. Et aux casseroles passées vont s’ajouter celles de l’ayraultport de Notre Dame des Landes.
Il ne s’agit pas d’être un admirateur béa de Mélenchon, mais d’accompagner une démarche de combat puissante et raisonnée.
Depuis près de trente ans, tous avons combattu le FN à coups de discours moralisateurs ou bien pensants sans s’intéresser vraiment à son corpus idéologique, voire à son absence. Et cela sans grands résultats sinon le sentiment de faire quelque chose et d’aller dans le bon sens.
Le camarade Mélenchon, avec les forces composantes du Front de Gauche, a choisi de l’attaquer sur tous les fronts, front contre front. Nous ne sommes plus dans l’anathème (encore que), mais dans le démontage systématique de ses idées, de son mode de pensée, de son programme.
C’est qu’il a appelé l’effet Dracula. Chaque fois que nous allumerons les projecteurs sur ce qu’ils sont, ils reculeront. C’est un travail de tous les jours, tous les instants. La présidentielle, puis les législatives sont un magnifique vecteur pour ce démontage.
Mais, camarade, moi aussi je défends la gauche... et je fais ça depuis plus de 40 ans.
Et j’étais au Parti Socialiste, qui à l’époque méritait son nom... et le revendiquait haut et fort.
Mais déjà, en 1981, j’avais un truc en forme de francisque qui me grattait la gorge.
Après avoir longtemps traversé le désert, les déserts même, la création du Parti de Gauche m’a ramené au militantisme partidaire.
Je ne fais pas de procès d’intention aux militants du parti (dit) socialiste dont la majeure partie est (ou se dit) réellement de gauche. J’en ai après les caciques qu’il n’est pas besoin (trop fastidieux) de nommer.