Très bien, vous êtes un « gentil » du PS, de ceux qui se font balader par les cadors de la tête.
Les cautions de gauche comme Hamon et Montebourg.
Les rêveur comme Filoche qui pensent qu’on peut faire une politique de gauche avec des gens comme Valls, Moscovici et Hollande. Des hypocrites comme Todd nous demandent de croire en un Hollande révolutionnaire.
On connait : au PS, les petits viennent vous passer la pommade avec des idées proches de vous pendant que les gros vous trahissent.
30 ans d’expérience ferons toujours la différence.
Soyez honnête avec vous même et reconnaissez-le, ou alors soyez lucide et rejoignez ceux qui luttent pour les même idées que vous. Comment pouvez-vous cautionner l’abstention sur le MES et pire, l’abstention sur le traité de Lisbonne qui est un aveu de rejet de la volonté du peuple !
Peut-on être surpris de lire un article dans lequel un élu PS récupère sans aucune vergogne le mouvement pour la VIème république.
Plus de 120 000 personne sur la bastille et dans les avenues adjacente avec une avenue du faubourg st Antoine encore pleine et une place de la nation qui ne désemplissait pas.
Mais ou étaient donc les drapeaux socialistes ? Mieux ! Ou sont donc les problématiques de la VIème république dans le programme du candidat Hollande. Qui n’est socialiste que parce que son parti en usurpe encore l’étiquette.
Hollande qui se considère comme déjà élu, qui déclame que la mission de faire gagner la gauche lui a été confiée, par Dieu surement. Délire mégalomane. Hypocrite. Faux-cul.
Le parti socialiste dans toute sa splendeur et qui pense que lui est dû le pouvoir et l’allégeance des électeurs de gauche.
Leur orgueil est tel qu’ils ne se croient même pas obligés de faire campagne sur leur idées.
Les gesticulations ridicules qui s’amplifient au fur et à mesure que le score du Front de Gauche augmente. C’est pathétique.
N’ont-ils pas compris que le peuple ne veux plus de ces carriéristes arrogants et corrompus, qui n’ont de gauche que l’étiquette, ainsi que de leurs clones arrivistes verts ?
La loi de 1973 a été abbrogée en 1993 des suites de la mise en oeuvre de l’article 104 du traité de Maastricht et aujourd’hui de l’article 123 du traité de Lisbonne.
Par ailleur, la loi de 73 n’interdisait pas à l’état de se financer auprés de la banque de France, elle concernait uniquement l’escompte. Le choix d’emprunter exclusivement sur les marchés privés jusqu’en 1993 relève uniquement d’un choix gouvernemental et pas du tout legislatif.
Bref, Marine le pen ne fait que récupérer des clichés à droite et à gauche pour se construire un programme en kit, dénué de toute conviction, uniquement pour récupérer les gens qui sont soit en colère, soit en détresse. C’est pathétique.
L’envie me prend de répondre à l’amusant commentaire de Murashi en apportant
un argument fort simple et que je ne vois jamais utilisé.
Alors c’est simple, on emprunte sur les marchés privés et en échange, on
paie des intérêts calculés sur la base de notre capacité à bien gérer notre
budget. Je passerais sur l’idée grotesque qui consiste à penser que les marchés
sont plus soucieux de la gestion des états que de leurs propres revenus.
Aujourd’hui, avec les CDS, il y a plus à gagner à prêter à un mauvais
gestionnaire qu’à un bon. Bref.
Donc ce fameux argument de l’inflation, que l’apprenti libéral fini toujours
par invoquer tel que l’on invoque le destin quand on n’a plus d’arguments. La
démarche qui consiste à forcer un état à se financer sur les marchés privés
serait vertueuse car elle limiterait l’inflation ?
Soit, voyons ce qu’il en est.
En 1973, la dette de la France était de 300MDS de francs, soit, grosso modo,
50MDS d’€.
En 2012, soit 40 ans plus tard, cette dette sera de 1800MDS d’€.
Au total, nous avons déjà payé 1400MDS d’euros (financés par la dette bien
sur).
Je ne reviendrais pas sur le principe de l’argent-dette qui fait que l’emprunt
est devenu le seul moyen de créer de la monnaie, mais vous comprenez bien qu’un
tel système ne peut que faire grossir la dette.
Si nous nous projetons dans un monde imaginaire ou la loi de 73, l’article
104 de Maastricht et le 123 de Lisbonne n’ont jamais existé, nous aurions
continué de créer la monnaie nécessaire au financement des déficits publics.
Notez que depuis qu’on paie autour de 40MDS d’euro d’intérêts par mois, il faut
parler du déficit structurel et pas du déficit brut. Mais ça ne fait aucun différence
car la charge de la dette s’additionnant au déficit structurel, il faut
emprunter plus pour rembourser toujours plus (ça pourrait être une formule à
Sarko ça).
Donc, dans ce monde imaginaire et avec un calcul simplifié, 1800 - 1400 =
400 MDS
et 400 - 50 = 350 MDS.
Ce qui nous amène au constat que la dette réelle relevant du financement des
déficits budgétaires est seulement de 350MDS d’euro.
Par la méthode de la monétisation simple, on aurait créé 350MDS d’euro de
plus. Sur 40 ans et rapporté au PIB de la France c’est ridicule, moins de 1%
d’inflation de la masse monétaire quand la BCE se bat actuellement pour la
maintenir à 2%.
Or, avec l’incroyable système que nous ont pondu les néolibéraux, rien que
pour la France, la masse monétaire a augmenté de 1400MDS d’euro de plus
(puisque rappelez vous que la dette c’est de la monnaie.)
Donc sous prétexte de limiter l’inflation, on a créé un monstre qui la fait
exploser.
La question est pourquoi ?
Pourquoi d’un coté nous dit-on qu’il ne faut pas d’inflation ? bouuhhh !
C’est mal !
Et de l’autre on entretien un système qui se nourrit de l’inflation.
Et bien tout simplement parce qu’en générant de l’inflation et en prétendant
lutter contre, on a l’excuse toute trouvée pour agir sur l’autre levier de
l’inflation : le coût du travail. Ou, devrais-je dire : le prix du travail.
Lutte contre l’inflation = chômage = concurrence sur le marché du travail =
salaires tirés vers le bas = plus de profit pour les charognards.
Voila, je vais en rester là parce que c’est déjà pas mal.