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loetchr

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  • loetchr 17 décembre 2008 21:16

    à "l’homme pressé"

    vous avez raté quelques lignes : ce proviseur n’a pas fait appel à des "collaborateurs non-grévistes" mais à des élèves (majeurs). On ne peut pas parler de "réquisition de personnel".
    De toute façon, pourquoi refaire le "procès" ?
    Le commissaire du gouvernement, lui-même, conclut à l’annulation de la sanction (tout en épinglant le recteur et l’un, au moins, des proviseurs...).





  • loetchr 17 décembre 2008 12:40

    Bonjour,

    d’accord avec vous sur l’influence qu’auront les nouvelles technologies sur l’enseignement (en particulier sur les logiciels libres, si je comprends bien) mais, d’un point de vue technique, vous faites une grosse erreur quand vous dites :
    "l’économie" de 80 000 professeurs sur 5 ans permet le transfert de moyens financiers aptes à cette modernisation."

    Cette économie ne sera absolument pas transférer vers ceci (ou n’importe quoi d’autre). Dans l’industrie, ça s’appele un plan social (dans le vieux sens du terme, en gros) : on vire les gens pour éponger les pertes, il n’y a pas d’économie et donc pas de transfert.

    Le matériel informatique est payé par les collectivités locales (commune, conseil général ou régional), l’Éducation Nationale est censé payer la formation des personnels pour l’utilisation (technique et/ou pédagogique). Dans les faits, assez souvent, on a des ordinateurs, on attend les formations et quand elle arrive, l’ordinateur est vieux et tombe en panne (c’est plus efficace en lycée, je pense : plus de personnels concernés et parfois des sections techniques qui "stimulent" le tout).

    On retrouve ici, comme souvent, le décalage entre les "bô discourrrrs" et la réalité dans les classes.




  • loetchr 17 décembre 2008 12:26

    Bonjour
    deux petits commentaires sur votre commentaire :

    - "L’éducation nationale forme des jeunes bien mal préparés à la vie citoyenne".
    Pour ma part, j’aurai tendance à dire "la société française forme des jeunes bien mal préparés à la vie citoyenne".
    Que l’Éducation Nationale ait sa part de responsabilité, d’accord. Mais il ne faut pas tout mettre sur son dos (qu’elle a large...)


    - "un sondage récent a montré à quel point les français sont nuls en économie"
    Sur le sondage, il faut voir ce que ses auteurs entendent par "nuls en économie".
    Et sinon, la vaporisation récente d’un nombre de milliards a montré que les plus "grandes pointures" de l’économie mondiale ont laissé s’installer une belle crise smiley



  • loetchr 17 septembre 2008 13:41

    Bonjour
    petit complément, moins technique celui-ci.


    - Vous répondez " A lire les réactions de quelques lecteurs, on voit bien que les messages ne sont pas toujours faciles à faire passer. Ni dans les classes, ni ailleurs."
    Si vous regardez votre article, vous constaterez qu’environ 60% de celui-ci (dès le début) est consacré à la dotation (et à la critique de M. 
    Davidenkoff -que je n’ai pas trouvé très bon, non plus, mais peut-être pas pour les mêmes raisons) avant de finir sur le sujet qui vous semblait principal.
    Ceci explique peut-être certaines réactions (dont la mienne) en décalage supposé avec le corps de votre propos.


    -  Vous écrivez aussi dans votre réponse : " Enfin, pour terminer avec cet aspect dont je ne suis pas sûr qu’E.Davidenkoff soit familier, les I.A. et les recteurs constatent, chaque année que les effectifs attendus sont très souvent supérieurs aux effectifs constatés à la rentrée suivante."
    Je vous fais part de deux points : face aux difficultés d’organisation qu’ils rencontrent, certains chefs peuvent être tentés "d’arrondir aux limites supérieures" leurs prévisions, afin d’obtenir plus de personnels (cela n’est pas bien mais cela part, j’espère, d’une bonne intention). D’autre part, ils arrivent aussi que les rectorats, qui font eux-aussi des prévisions, se trompent dans l’autre sens (une année, nous avons eu 315 élèves au lieu des 298 que notre rectorat nous avait "promis", nous n’avons eu aucune compensation).


    - Pour finir, vous dites "
    Ce sont les (proviseur) plus malins qui obtiennent le plus de moyens". Dans l’idéal, oui mais dans la réalité, les plus courtisans et/ou les mieux placés passent en premier. Après eux, ce sont les plus rapides et les plus exposés politiquement qui sont servis.




  • loetchr 17 septembre 2008 12:52

    Bonjour,
    désolé de continuer ce débat très technique mais je pense que votre présentation technique (qui, à quelques détails près, est exacte) n’est pas en rapport avec ma réflexion.

    Vous avez écrit
    "Emmanuel Davidenkoff sait-il que depuis des années (sous des ministères socialistes) la dotation globale horaire (DGH) est attribuée aux établissements en fonction des prévisions d’effectifs des chefs d’établissement ?"
    Ce lien entre effectif et dotation est exact mais cela occulte un des éléments principal du problème : ce lien a changé ! Pour faire simple, quand la dotation est calculée en créant des classes de 30 élèves, elle est inférieure à ce qu’on obtient quand on crée des classes de 24 élèves. Cela est donc une économie de moyens pour le ministère, je vous redonne l’exemple de mon collège "difficile" : 96 élèves de 6ème ont été réparties en 4 classes de 24 alors qu’il y a quelques années, ces 96 élèves auraient été répartis en 5 classes de 19. Pour le même nombre d’élèves, cela fait une économie de 30h soit presque 2 professeurs en moins dans l’établissement.

    Votre passage laisse croire que seul le nombre d’élèves est pris en compte pour le calcul des moyens (avec les pondérations dont vous avez fait part en me répondant) alors qu’il y a aussi un choix politique qui a été fait de baisser les moyens, même à effectif constant. Le ministre ne cesse de tenir le discours que les postes supprimés ne sont qu’ajustement à la baisse des effectifs (ce qui se conteste peu) alors qu’il supprime plus d’heures que cela (on pourrait faire des règles de trois...)

    Que le nombre d’enseignants s’adapte aux nombre d’élèves, nul ne le conteste (tant qu’on oublie pas de tenir compte de cas particuliers) mais, depuis quelques années, le gouvernement supprime plus de postes que nécessaires quand les effectifs baissent et en crée moins que nécessaires quand les effectifs montent.

    Votre discours peut faire croire aux lecteurs mal renseignés que la baisse du nombre de postes est pragmatique, reprenant ainsi la propagande gouvernementale. C’est un mensonge par ommision mais c’est un mensonge.

    En conséquence : des choix doivent être faits, en effet (et cela a toujours été le cas) mais le nombre d’alternatives ne cessent de diminuer pour en arriver à obliger les établissements à faire des choix minimalistes sur la base de ce qui est (encore) possible et non de ce qui est souhaitable.


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