J’avais dix ans, mon père a raté un virage à vélo et est tombé dans la rivière. Deux côtes cassées. On en rit encore en famille.
75 chars de foin sans lui, mon frère et moi, avec deux vaches et une fourche. Les enfants de petits paysans apprécieront.
Les gens du village ont ri aussi, je n’en doute pas, mais en douce.
Nous l’aurions mal vêcu.
Du pain et des jeux, j’avais dit.
Disparu mon commentaire.
C’est bien ce que je disais agora vox sed dura lex du marché...
Je voulais seulement exprimer mon regret que cet acte désespéré vis à vis de celui qui lui apparait sans doute avec raison comme un monstre prête à jouer.
Vous vous voyez lancer une godasse à la tête de hitler sur fond de crématoire ?
Alors vous allez faire comme tous les autres medias ?
Devenir insipides et ternes pour ne pas rebuter le consultant moyen, pour qu’il continue de croire qu’avoir des lunettes suffit pour savoir lire ?
Vous allez faire comme le Monde où les journalistes pissent de la ligne terne comme le gendre dont rêvaient les belle- mères ? Ils attendent la retraite en faisant bien comme il faut, ils ont cette application attendrissante des enfants qui apprennent à lire.
Où vous êtes ?
Déjà la télé nous a échappé. Elle fait la roue devant les moutons blancs qui en redemandent, abonde en fadaises et en niaiseries, déshabille et rit grassement.
Qu’est ce qu’on fait, nous les moutons noirs pendant les journaux télévisés ?
On a le malheur de ne pas être dupes...
On joue à la belote ?
Vous avez bien une rubrique people ?
Pas encore ?
Dommage, vous feriez des entrées supplémentaires...
Allez, Bonne Année quand même, l’histoire va s’en écrire sans vous.