Le problème n’est pas (pour nous) de convaincre l’autre à toutes forces, mais déjà de l’amener à réfléchir sur le fait que ses conceptions résultent peut-être d’une vision incomplète du problème, sachant que l’habitude est la pire des oeillères.
C’est tellement facile et habituel de résumer l’humanité à un partage binaire.. Voyez comme le cas de Caster Semenya met le Comité International Olympique dans un embarras immense.. Y aurait-il des individus qui ne seraient ni homme ni femme ? Ou plus globalement la distinction administrative entre homme et femme ne serait elle qu’un moyen politique bien commode ? Cherchez à qui profite « le crime »...
Sachant que la REPRODUCTION SEXUEE n’est pas en cause dans cette situation.. Hé oui.. sexe et genre... toujours cette fameuse différence !
Certains commentaires sont absolument affligeants et dénotent une méconnaisssance TOTALE de la question. Pour lire des propos qui ne dépassent pas le niveau du comptoir de bistrot, on peut certainement aller ailleurs que sur agoravox... Triste chose !
@Jack Mandon : votre article n’était certainement pas destiné à devenir ce paillasson... C’est dommage !
@ la modération d’Agora Vox : je croyais que les propos haineux, homophobes et transphobes, pouvaient faire l’objet d’une modération.... Je me suis trompée.
Après tout, les manifs homophobes sur le parvis de Notre Dame le 14 Février ont laissé bon nombre de citoyens de marbre. Nous ne sommes pas loin des procédés tolérés (encouragés) à Moscou contre les LGBT...
Il suffit pour cela de se reporter à la lettre réseau qui vient d’être adressée par le ministère aux caisses de sécu. Elle est citée, par exemple, là : http://www.fabulous-gonzesses.com/forum/la-loi-bachelot-t4574-15.html ... Ca évite toute « interprétation » erronnée... de nature à déformer la réalité des choses...
Le problème, cher Albatar, c’est que la transidentité n’a STRICTEMENT RIEN A VOIR avec une quelconque pratique sexuelle !
Dans les transgenres (terme générique regroupant, notamment, les personnes opérées et celles qui ne le sont pas) il y a très probablement des homos et des hétéros, et aussi des bisexuel(le)s et des asexuel(le)s... Tout autant ni plus ni moins que dans le reste de la population, et vraisemblablement aussi une proprtion de scatophiles, nécrophiles, et autres pédophiles, et pas davantage que dans le reste de l’humanité.
La transidentité n’a RIEN A VOIR avec tout ça, et ce sont les médias, qui, par leur habitude de tout déformer parce que leur unique objectif est de faire du fric (à quoi servirait l’audimat ?) préfèrent, bien sûr, caricaturer que chercher la réalité de la question. C’est moins fatiguant et ça rapporte plus !
Le pire c’est quand on retrouve des sottises de ce calibre colportées par quelques uns qui se drapent dans une prétendue science médicale !
Nous autres, qui ne sommes pas d’origine génétique, avons un gros boulot d’éducation et de démystification à faire pour arriver à faire comprendre qu’une personne transidentitaire n’est ni plus ni moins malade qu’une femme en sitaution de grossesse.
Ce sont des choses NATURELLES, que, pour la transidentité, on ne S’EXPLIQUE PAS (pas encore ?)... et en AUCUN CAS une maladie.
On a juste à DECIDER de vivre ou de se laisser crever, mais on ne CHOISIT PAS d’être trans !
Lors de mes premières consultations avec un psy (mais pas un membre des « équipes soi disant officielles », surtout pas !) une des premières choses qu’il m’a dites : « Ne vous laissez surtout pas dire que vous souffrez d’une pathologie ! »...
On EST comme ça, et ensuite on essaye de faire en sorte que ça puisse être VIVABLE..
Et il n’y a ni chemin standard, ni recette miracle, chaque cas est différent !
Méconnaissance profonde de la question et volonté, derrière des a priori pseudo médico scientifiques, de donner un avis prétendûment pertinent sur un problème qu’on ne connait pas.
Au lieu d’en rester au niveau des discours du zinc du café du commerce, « Doc », je vous recommanderais de lire le rapport du Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe (47 états membres quand même.... dont l’UE des 27..) intitulé « Droits de l’Homme et Identité de Genre » ( https://wcd.coe.int/com.instranet.InstraServlet?command=com.instranet.CmdBlobGet&InstranetImage=1370638&SecMode=1&DocId=1458356&Usage=2 ) et de reconsidérer la question comme n’étant pas réductible à une « simple » affaire « médicale », mais faisant partie du vaste champ des DISCRIMINATIONS, cultivé (notamment en France) par une classe politique (au pouvoir) particulièrement obtuse.