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Luc Masson

Luc Masson

Enseignant depuis 1990 forme des Techniciens Supérieurs en commerce international,
Chargé d'enseignement à l'Université du Littoral à Dunkerque,
Enseigne le droit des obligations, le droit du travail et le droit des affaires depuis 1993,
Chargé d'enseignement à L'IAE de Lille depuis 1992,
Enseigne le droit du marketing, du travail, des contrats et des affaires,
Chargé d'enseignement à L'ISCID à Dunkerque depuis 1991,
Enseigne le droit des obligations et des affaires,
Enseigne le droit des contrats internationaux en Master achat et négoce international à l'ISCID,
Chargé d'enseignement à l'ESC Amiens en droit du marketing et des nouvelles technologies depuis 2001,

Formateur GRETA à Dunkerque en DECF, droit processuel et droit du travail,
Organise des séminaires et conférences en entreprise.
Diplômes : DEA de théorie du droit et sciences judiciaires Université de droit et santé de Lille II en 1993,
Créateur, co responsable de la rédaction d'un site Internet juridique www.lexagone.fr
Président fondateur d'INJENO www.injeno.fr
Administrateur APEI
Conseiller Municipal
Auteur et concepteur de sujets d'examen
Co-auteur chez Nathan
Auteur de Roman

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  • Premier article le 03/05/2006
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Derniers commentaires



  • Luc Masson Luc Masson 25 mai 2006 11:14

    Je ne connaissais pas aussi bien que vous tous cet humaniste engagé, à la plume majestueuse, à l’oeil « persan » et à la griffe remarquable : un homme libre un « oiseau rare ». Tout cela doit nous rappeler que le seul vrai combat qui mérite d’être engagé est celui de la vérité.Comme tous les oiseaux rares, Christophe de Pontiffy a entamé sa migration, celle de l’homme « apesanti » par la douleur de l’expérience, vers la légereté d’une âme « fine » pourfendant aujourd’hui le firmament d’un silence qu’il a tant et tant bousculé.

    Même si cela est regrettable, nous nous devons de développer à l’instar d’agoravox, des médias alternatifs pour que jaillisse toujours la vérité. Bravo l’artiste. Luc



  • Luc Masson Luc Masson 4 mai 2006 23:04

    Et si il fallait avant tout parler de respect de la vie et de la vie humaine en particulier. Explication de texte.

    Le respect n’est pas une valeur commune mais une disposition, un comportement, une façon de voir ou de faire qui ne peut se satisfaire d’une quelconque subjectivité, faute de verser rapidement dans l’arbitraire. Demander à quelqu’un s’il est pour ou contre le respect, revient à lui demander si il existe ici bas, une source du respect, un sujet digne d’assentiment. Répondre par la positive n’aurait toutefois pas plus de sens que le contraire. En quoi peut-on de façon catégorique et générale, se positionner pour ou contre le respect. Etre pour le respect reviendrait à admettre qu’il puisse y avoir un choix possible, une sorte de décision partisane, un camp auquel on pourrait adhérer par conviction ou par intérêt. Refuser le respect serait alors l’affirmation de sa propre négation, rien n’est alors respectable, ni autrui, ni moi-même en tant que membre de la même humanité.

    Il convient toutefois de s’entendre sur le sens et la portée du mot respect. Il serait possible de lui trouver un nombre incalculable de synonymes, déférence, admiration, renoncement, louange, dévotion etc..............On ne ferait en l’occurrence que caresser du bout de la plume les différentes manifestations du respect.

    Le respect est dual, tantôt action, tantôt abstention. Au-delà de cette alternance, le respect trouve sa justification dans des fondements universels, du moins aimerait-on qu’il en soit ainsi.

    Croyances, engagement politique, propriété privée, convention, intimité ne sont finalement que les attributs de l’existence, les pans qui composent le cadre de vie, voire la raison d’être des individus. Sont-il pour autant sources de respect, je ne le pense pas.

    On ne respecte pas un bien, ni une situation et encore moins une icône, mais la personne à laquelle les biens appartiennent, sa vie privée, sa ténacité à défendre ses idées ou le don d’elle-même.(nos héros modernes)

    Seule la personne est digne de respect et bien au-delà de cette personne, ce qui fonde notre humanité, ce qui fait de l’espèce une communauté singulière et éclectique, ce que le genre humain transmet depuis des temps immémoriaux : la vie.

    Là où la vie humaine se manifeste le respect s’impose. Là même ou un fragment de vie humaine va se loger, c’est avec la plus grande des attentions qu’il convient de le traiter. Chaque atome de notre corps nous distingue de ce qui nous entoure, la nature, les choses et le règne animal (malgré certains composés chimiques communs).

    La vie humaine est intrinsèquement respectable, mais il convient de modérer le propos dès lors que l’on considère ce que la personne fait de sa vie, c’est-à-dire son existence.

    Il est libre à chacun de faire « sa vie » comme il l’entend, de construire son existence, d’élaborer son plan de vie, bref chacun est libre de son destin. Pourtant, certains d’entre-nous optent pour une existence calme et rangée, droite dit-on, alors que d’autres se livrent à la débauche, à la luxure, aux vices. Même si de tels comportements peuvent choquer, être en marge de la morale ou de la loi, finalement c’est toujours d’une personne dont il s’agit et quand on aura mis au banc d’infamie cet individu que d’aucuns ne prêtent à considérer, c’est face à l’incompressible, l’incontournable et inextinguible « vie biologique » que doivent s’arrêter nos velléités de purification sociale.

    L’inqualifiable ne nous paraît pas pardonnable et l’impardonnable ne peut susciter le respect, mais au seuil du châtiment suprême, de l’épuration salvatrice, la vie humaine doit demeurer une primauté.(qu’il s’agisse de peine de mort de de pratique eugéniques)

    Respecter c’est « regarder derrière » au sens étymologique du terme, vivre c’est aller de l’avant, respecter la vie humaine c’est voir dans tout acte le moyen de porter l’humain au-dessus de toute autre considération, de s’affranchir de la pesanteur de la personnalité pour ne retenir que le feu ardent de la vie, celui qui en toute occasion doit guider nos gestes et nos pensées, se rappeler à nous comme une nécessité, comme si nous allions faillir demain.......sûrement.

    Pour conclure, je suis papa d’une petite fille de 19 mois, qui est née épileptique, qui est gravement handicapée, et qui est vraisemblablement atteinte d’une maladie génétique du cerveau (domaine peu exploré ou sur lequel il n’y a que peu de découvertes en matière de génétique). Qu’aurais-je fait si je l’avais su avant sa naissance, malgré mes convictions profondes aurais-je hésité ? Qu’il est difficile de répondre à cette question, qu’il est dur de se la poser !!!



  • Luc Masson Luc Masson 3 mai 2006 21:50

    Merci pour l’info,

    Je suis allé immédiatement écouter les commentaires de Maître SEBE, mais je suis géné par le premier de ses arguments selon lequel le CNE ne comporterait pas de période d’essai. Vous n’êtes pas sans savoir que pour les juristes « un chat est un chat », dès lors, et à moins d’une création juridique involontaire d’une période contractuelle « sui generis », une phase qui précède l’entrée en vigueur pleine et totale d’un CDD ou d’un CDI et période pendant laquelle l’employeur comme le salarié peuvent rompre sans avoir à apporter de motif, ça ressemble étrangement à la définition jurisprudentielle de la période d’essai. Donc, à voir...... J’ai été contacté ce soir par la personne qui a développé la défense de Mlle Linda Wee devant le conseil des prud’hommes de Longjumeau. Elle arrive à la même conclusion que moi, mais je sais qu’en matière de droit du travail on est jamais au bout de ses surprises donc attendons la décision de la cour d’appel puis de la chambre sociale de la cour de cassation pour savoir qui avait tort ou raison. Mais une chose est certaine, le CNE dans sa version initiale ne durera pas !!!! Sous quels arguments juridiques va t-il tomber, j’ai ma petite idée.... Juridiquement vôtre Luc Masson www.lexagone.com

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