- Bloomberg annonce une perte de 9 billions de dollars, vous qui êtes l’Inspecteur Générale de la Réserve Fédérale, pouvez-vous nous dire ce qu’il en est et où se trouvent ces billions de dollars ? - Eh bien, c’est à dire que... Nous ne sommes pas encore parvenus à des conclusions définitives, mais... je vous envoie un rapport dès qu’on en sait plus. - Vous voulez dire que personne ne garde une trace des pertes de la réserve fédérale de façon régulière ? Qui est responsable de ce suivi ? - Eh bien, c’est-à-dire que... Pour l’instant, et pour cette affaire en particulier... Vous pouvez répéter la question ? - Avez-vous oui ou non un moyen de savoir qui dispose de ces 9 billions ? - Tant que nous n’avons pas collecté et étudié les données, je ne peux pas vous répondre.
Il semble qu’il n’y ait aucune surveillance des entrées et sorties de la réserve fédérale avant l’année suivante... Les faits datent de septembre, et elle ne sait même pas si ce sont des pertes, ou s’ils ont disparu.
À moins que, tout simplement, elle n’ait besoin de plus de temps pour trouver une excuse...
Au passage, le « trillion » américain correspond au « billion » français
Peut-on vraiment croire le rapporteur d’un projet de loi ? Pour la loi « Création et Internet », on nous annonçait une loi visant à protéger les droits des auteurs, alors qu’on sait très bien dans la poche de qui l’argent finirait si elle était efficace...
Je reprend le texte source du désaccord : "Simplification des procédures de contrôle par les services de l’État
des logiciels intégrant des mesures techniques permettant le contrôle à
distance de fonctionnalités ou l’accès à des données personnelles.«
La partie importante, il me semble, c’est »contrôle par les services de l’État« . En français, »contrôle" a deux sens :
surveillance, vérification
assujettissement à la volonté du contrôleur
l’article vise-t-il seulement à permettre à l’état la vérification des logiciels ou bien la prise de contrôle de ces logiciels espions ? Cela m’étonnerait fort que l’utilisation de ce mot ambigu soit complètement innocente.
En clair, vous pouvez tous les deux avoir raison, vous et l’auteur de l’article qui a suscité votre réaction. Sachons en effet raison garder, mais pour autant ne nions pas que le risque de prise de contrôle existe. Un article ainsi écrit n’interdit aucunement la prise de contrôle de votre ordinateur par l’État.
Regardez un peu à qui a été donnée la Légion d’Honneur ces dernières années, et vous comprendrez bien que le symbole a été bradé par nos dirigeants, et n’a d’ailleurs pas grand-chose à voir avec cette discussion.
Par contre, je ne vous permettrai pas de dire que je cherche à me donner bonne conscience et à me faire aduler. Parce que ça n’apporte rien au propos, ni à la discussion, c’est juste une attaque visant à décrédibiliser l’adversaire, manœuvre politique très utilisée par nos contemporains. Peut-être devriez-vous faire de la politique, plutôt que moi... Et surtout, parce que c’est complètement faux.
Si vous me connaissiez, vous sauriez que le regard des autres ne m’intéresse, ni ne m’inquiète. Mon opinion ne m’est dictée que par ma compréhension de la société et de ceux qui la forment et la dirigent.
Je suis convaincu qu’il serait beaucoup plus efficace de chercher à résoudre les problèmes en amont que de taper sur les conséquences. Et un discours pareil, en politique, ça ne marche pas. En général, il n’y a pas d’amélioration visible à court terme, et le politique se doit de viser le prochain mandat. C’est pour ça qu’il est très efficace de proposer ces mesurettes : fermons les frontières, en moins de cinq ans l’immigration diminuera, juste à temps pour la prochaine élection...
Je n’ai pas d’avenir en politique, parce que, pour moi, le court terme, c’est cinq ans. Pour un politique, cinq ans, c’est déjà du moyen terme. Et le long terme, c’est l’issue du second mandat...
J’aimerais que les gens puissent, au lieu de se taper dessus ou de se dénigrer, prendre le temps de s’asseoir autour d’une tasse de thé/de café/un verre de bière/de vin/... et de discuter pour voir ce qu’on peut faire ensemble. Mais ça ne marche pas, parce que beaucoup de gens, comme vous, pensent que l’homme est un prédateur. Ce qui est complètement faux. L’homme est un inconscient, qui scie la branche sur laquelle il est assis. L’humanité est immature. Et tant qu’on n’arrivera pas à passer outre les clivages politiques/nationaux/religieux/sexuels, elle le restera.
Maintenant, continuez à ne voir que ces « Profiteurs-aux-dépens-de-ceux-qui-travaillent » (qui existent, je ne vous accuse pas de mentir), sans voir derrière tous ces gros profiteurs, aux dépens de tout le reste du monde, et la société continuera d’être divisée.
Ceci dit, je suis toujours ouvert à la discussion, et j’écoute (ou lis) mon interlocuteur, autre signe de mon manque d’avenir en politique.
> La surveillance est indispensable (et déjà réalisée) pour la lutte contre la criminalité.
Ça dépend aussi de ce que vous entendez par surveillance.
Vous n’accepteriez pas qu’on lise toutes les lettres que vous recevez ou envoyez (par la Poste, s’entend), il n’est donc pas normal que les communications par internet soient davantage surveillées.
Il est par contre légitime, en effet, dans le cadre d’une enquête, de surveiller les échanges entre personnes mises en accusation. Mais tout ça doit être fait sous autorité judiciaire, pas par une entité indépendante comme HADOPI.