Personnellement, je ne fais pas que blablater. Je dépense 900 € par mois pour nourir toute ma famille au bio végétarien, mon appartement tombe souvent à 15°C en hiver et je prend toutes mes vacances en France, avec l’essentiel du trajet en train.
Mais c’est vrai que j’ai l’impression d’être une exception et que la plupart des gens autour de moi me prennent pour une extremiste et sont complètement indifférents aux conséquences de leurs actes. Il n’y a que leur salaire qui les intéressent.
Pourtant les deux problèmes sont liés : l’agriculture bio ne peut pas survivre si elle coexiste avec des champs d’OGM en raison des contaminations très importantes. En Espagne, où les OGM sont massivement cultivés, les agriculteurs bio sont en forte diminution car leurs champs sont tous contaminés et ils perdent leur label.
La loi européenne vise à créer un succédané de label bio qui autorise la contamination partielle par les OGM. Cela signifie que l’on ne pourra plus empêcher la culture d’OGM en plein champs pour protéger une véritable agriculture bio sans OGM. En effet, cette dernière n’a plus aucune reconnaissance officielle, dès lors que l’on admet qu’il puisse y avoir des OGM dans le bio.