Lausanne est enfermée, emprisonnée, Lausanne est coupée du monde.
Attends... pas Lausanne uniquement, non, plutôt une étroite bande
courant au long du Léman, longue d’une quarantaine de kilomètres et
large d’une dizaine. Tout autour, un réseau de grillages électrifiés,
des tours de guet bardées de mitrailleuses, des miradors couronnés de
puissants projecteurs. Si un malheureux vaudois est assez fou pour s’en
approcher, les jeunes soldats, gardiens de cette prison à ciel ouvert,
ont l’ordre de tirer, sans sommation.
Sur le Léman, impossible pour les pêcheurs de s’éloigner de la rive de
plus de deux kilomètres. Au delà, les garde-côtes veillent, et tirent
également, et tuent.
Un point de passage à Rolle, un autre à Vevey. Tous les deux fermés.
Parfois, avec de la chance, entrent quelques denrées de première
nécessité, et de temps en temps un convoi transportant des médicaments.
Juste de quoi éviter que la région entière meure, asphyxiée. Mais pas
de quoi approvisionner le CHUV...
Personne n’entre, personne ne sort.
En banlieue, à Prilly, à Renens, des logements précaires, construits au
fil du temps pour abriter des réfugiés, tu sais, des genevois, des
fribourgeois, chassés de leurs villages il y a soixante ans.
De l’autre côté de la frontière, oppressant, tenant les clés de
l’enclos, un pays moderne, doté d’une armée formidable, une nation
civilisée...
Des élections ont eu lieu dans cette prison, dans ce qu’on nous a
laissé de notre canton de Vaud. La nation civilisée a été très étonnée :
les députés que nous avons élus régulièrement lui sont en grande
majorité hostiles ! Attendait-elle que nous portions au pouvoir des
représentants qui lui auraient dit : "Merci de nous avoir chassés de nos
maisons, merci d’occuper notre pays, de nous martyriser" ? Elle a été
plus étonnée, encore, lorsque de jeunes vaudois se sont mis à lancer
par dessus la frontière des roquettes artisanales. S’estimant gravement
menacée, elle a envoyé sur nous, comme un rouleau compresseur, ses
blindés par centaines ; son artillerie a bombardé Pully, Lutry, Cully,
son aviation a largué ses bombes au phosphore sur Saint François, sur
le gymnase de la Cité, sur le bâtiment du Grand Conseil. Rappelle-toi :
mille trois cents morts, femmes, enfants, vieillards, des milliers de
blessés, les écoles et les hopitaux détruits, les zones industrielles
rasées.
C’était il y a une année. Depuis, son aviation nous survole
quotidiennement, abattant là un député, ici un notable, détruisant
quand elle le veut une de nos maisons, un entrepôt.
Rien, ou presque, n’a été rebâti, faute de ciment, de briques, de
matériaux... Dans les quartiers en ruine où les fers à béton rouillés
déchirent le ciel, des petites filles racontent comment leurs parents
ont été abattus froidement par les soldats civilisés.
Et le monde s’en fout.
Bien sûr, il n’y a pas un mot de vrai dans ce qui précède ! Sauf si l’on
s’aventurait à remplacer « Léman » par « Méditerranée », « Lausanne » par
« Gaza »...
Pour l’Islam, vous partez du principe que cette religion à débuté avec Mahomet ce qui est totalement faux...
Mahomet est le dernier des prophètes. Le premier étant Adam, pour les musulmans il est évident que l’Islam vécu avec lui (Ils ne pratiquaient pas la religion de la même façon qu’au 7e siècle, il n’y a pas toujours eu 5 prières par jour pour les musulmans).
Je rajouterais même que d’après le coran il y avait, avant Adam, une autre création sur terre (les Djins). Qui eux, ont cru en Dieu avant de s’en détourner.