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Luis Gonzalez-Mestres

Physicien, chercheur au CNRS, président d'association, membre du collectif Indépendance des Chercheurs. Né à Barcelone en 1948.

Ma biographie en français et en anglais :
http://www.larousse.fr/encyclopedie/article/Luis_Gonzalez-Mestres/11026844
http://blogs.mediapart.fr/blog/scientia/010611/luis-gonzalez-mestres
Après la prise de position du collectif Indépendance des Chercheurs, dont je fais partie, désavouant une certaine campagne contre les frères Bogdanoff, ma biographie a très rapidement été supprimée des sites francophone et anglophone de Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Luis_Gonzalez-Mestres
http://en.wikipedia.org/wiki/Luis_Gonzalez-Mestres
Mes blogs Science, connaissance et conscience et Notre Siècle :
http://scientia.blog.lemonde.fr/
http://notresiecle.blogs.courrierinternational.com/

Blogs d'Indépendance des Chercheurs (La Science au XXI Siècle) :
http://science21.blogs.courrierinternational.com/
http://blogs.mediapart.fr/blog/scientia
 
C'est à tort que, dans son ouvrage Rien ne va plus en Physique, Dunod 2007 et 2010 (traduction française de The Trouble with Physics, Houghton Mifflin 2006), Lee Smolin écrit à mon sujet :

 "Il est remarquable qu’il ait fallu attendre le milieu des années 1990 pour comprendre qu’on pouvait réellement sonder l’échelle de Planck. Comme c’est parfois le cas, quelques personnes l’avaient déjà compris, mais on leur a demandé de se taire lorsqu’ils ont essayé de publier leurs idées. Un d’eux était le physicien espagnol Luis Gonzalez-Mestres, du Centre national de la recherche scientifique à Paris. Or, une telle découverte peut être réalisée plusieurs fois, de façon indépendante, jusqu’à ce que quelqu’un réussisse enfin à attirer l’attention de la communauté des spécialistes."

(fin de citation, page 341 de l'édition de poche de 2010)

 
La réalité est très différente, même s'il est vrai qu'à l'époque ma situation n'était pas facile. Comme le rappelle mon communiqué du 19 février 2010 :
A propos de “Rien ne va plus en Physique”, de Lee Smolin (I)
j'avais très largement diffusé mes travaux sur cette question depuis le printemps 1997, y compris dans les plus importants ateliers de "spécialistes". Leur "visibilité" était suffisante pour que le New York Times en fasse état dans cet article du 31 décembre 2002 :
Interpreting the Cosmic Rays

 
De même, c'est également à tort que Smolin attribue à Sidney Coleman et Sheldon Glashow (page 335 de la même édition de Rien ne va plus en Physique) des résultats que j'avais diffusés bien avant eux (en avril 1997, contre août 1998 pour les auteurs de Harvard) et qui, contrairement à ce que laisse entendre le New York Times, n'avaient pas été obtenus "indépendamment" à Harvard, à en juger par les références existantes. Voir aussi l'article d'Indépendance des Chercheurs :
Gonzalez-Mestres, Glashow, Smolin, relativité... (I)
Luis Gonzalez-Mestres, Sheldon Glashow, Lee Smolin and Lorentz symmetry violation (I)

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Derniers commentaires



  • Luis Gonzalez-Mestres 17 juin 2011 20:58

    Il faudrait déjà savoir si la mécanique quantique s’applique aux échelles d’espace, de temps et d’énergie caractéristiques de l’Univers primordial ou de ce qui a pu le précéder !

    Pour un autre type d’approche, voir par exemple mon article :

    Cosmic rays and tests of fundamental principles

    http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0920563211000387

    ou, pour un accès non payant :

    http://arxiv.org/abs/1011.4889

    Cordialement
    Luis Gonzalez-Mestres



  • Luis Gonzalez-Mestres 7 août 2010 11:38

    J’ai travaillé dans les années 1970 à la Faculté des Sciences d’Orsay et, déjà à l’époque, on ne percevait pas de réelle séparation géographique entre Orsay, Saclay, Gif, l’Ecole Polytechnique...

    Les échanges et les collaborations étaient nombreux, on assistait les uns aux séminaires des autres, etc... La propagande actuelle autour du mot « campus » ne me semble avoir aucune signification réelle.

    Pour développer davantage la recherche dans cette zone, il suffirait de renforcer les laboratoires existants sur le plan des crédits de recherche, effectifs en personnels titulaires, moyens techniques, installations et qualité des bâtiments...

    Sans oublier que les laboratoires et universités dits « de province » sont également d’excellente qualité et méritent la même attention.

    De toute évidence, ces questions n’ont pas de rapport direct avec une quelconque « Silicon Valley » que, de toute façon, la région parisienne et d’autres zones industrielles françaises étaient censées avoir générée depuis belle lurette. Si tel n’a pas été le cas, c’est évident que les délocalisations industrielles, financières, scientifiques et technologiques y sont pour quelque chose.

    Mais s’il faut parler d’une future zone industrielle des dimensions de Silicon Valley, force est de constater que la superficie de 5.000 kilomètres carrés est un peu plus du carré de 70 Km, soit à peu près la distance entre Chambéry et Genève (incluant Aix-les-Bains, Annecy et Annemasse) par exemple, et on trouverait bien d’autres groupes de villes françaises dans une zone de cette taille.

     

    Cordialement

    Luis Gonzalez-Mestres
    http://scientia.blog.lemonde.fr/
    http://notresiecle.blogs.courrierinternational.com/

    Candidat aux élections du Conseils Scientifiques du CNRS et de l’IN2P3 en 2010. Mes professions de foi :

    http://www.mediapart.fr/club/blog/scientia/190410/luis-gonzalez-mestres-profession-de-foi-elections-2010-au-conseil-scientif

    http://www.mediapart.fr/club/blog/scientia/110510/luis-gonzalez-mestres-profession-de-foi-elections-2010-au-conseil-scientif



  • Luis Gonzalez-Mestres 5 mars 2010 19:12

    A Razzara,

    Vous n’avez pas à vous excuser. Le livre de Smolin ouvre devant les citoyens un débat intéressant, pas seulement sur le modèle des cordes mais aussi sur l’actuel système académique et de recherche aux Etats-Unis.

    J’ai commencé à le lire récemment, lorsque j’ai été alerté par des collègues à propos de l’édition de poche et des paragraphes me concernant ou concernant mon sujet de recherche. Rendez-vous quand j’aurai tout lu, mais jusqu’à présent un certain nombre de critiques qu’il formule sont loin de me choquer. Encore faut-il prêcher avec l’exemple.

    Cordialement

    Luis Gonzalez-Mestres
    http://scientia.blog.lemonde.fr/
    http://notresiecle.blogs.courrierinternational.com/



  • Luis Gonzalez-Mestres 5 mars 2010 11:57

    Toujours à propos de la limite de Planck et des rayons cosmiques d’ultra-haute énergie, Smolin écrit (page 335 de l’édition de poche) :

    L’espace fonctionnerait donc comme une espèce de filtre. Les protons qui composent les rayons cosmiques ne peuvent voyager qu’à condition qu’ils aient moins d’énergie que le seuil de production des pions. S’ils en ont plus, ils produisent des pions et se ralentissent, jusqu’au moment où leur énergie devient si basse qu’ils ne peuvent plus produire de pions. Tout se passe comme si l’univers avait imposé une limite de vitesse aux protons. Greisen, Zatsepine et Kouzmine ont prédit qu’aucun proton ne pouvait arriver sur la Terre avec plus d’énergie que celle nécessaire pour en faire des pions. L’énergie en question est égale à environ un milliardième de l’énergie de Planck (1019 GeV) et on l’appelle « coupure GZK ». C’est une énergie énorme, plus proche de l’énergie de Planck que tout autre énergie connue à ce jour. Elle est plus de 10 millions de fois plus grande que l’énergie obtenue dans les accélérateurs les plus sophistiqués. La prédiction GZK offre donc le test le plus rigoureux à ce jour de la théorie de la relativité restreinte d’Einstein, car elle sonde la théorie à une énergie plus élevée et à une vitesse plus proche de la vitesse de la lumière que tou-tes les expériences jamais réalisées, ou même réalisables, sur Terre. En 1966, lorsque la prédiction GZK fut énoncée, on ne pouvait observer que les rayons cosmiques dont les énergies étaient beaucoup plus basses que la coupure, mais, récemment, on a construit quelques instruments qui peuvent détecter les particules des rayons cosmiques au niveau de la coupure GZK et même au-delà. Une de ces expériences, appelée AGASA (pour Akeno Giant Air Shower Array), est menée au Japon et a permis de découvrir au moins une douzaine de ces événements extrêmes. L’énergie impliquée dans ces événements dépasse 3 x 1020 eV – en gros, toute l’énergie qu’un footballeur peut donner au ballon, portée par un seul proton.

    Ces phénomènes pourraient être un signe que la relativité restreinte ne s’applique pas aux énergies extrêmes. Les physiciens Sidney Coleman et Sheldon Glashow ont proposé, à la fin des années 1990, qu’une faille dans la relativité restreinte pourrait augmenter l’énergie nécessaire pour produire des pions, en augmentant ainsi l’énergie de coupure GZK, permettant aux protons dotés d’une énergie beaucoup plus élevée d’atteindre nos détecteurs terrestres 11.

    (fin de citation, la référence 11 étant : S. Coleman et S. L. Glashow, « Cosmic Ray and Neutrino Tests of Special Relativity », Phys. Lett. B, 405, 1997, p. 249-252 ; Coleman et Glashow, « Evading the GZK Cosmic-Ray Cutoff », hep-ph/9808446.)

    Une telle affirmation, attribuant à Coleman et Glashow la paternité de cette idée, est contraire à la réalité. La première des références fournies par Smolin est un article de Coleman et Glashow qui me cite explicitement, voir :

    http://arxiv.org/abs/hep-ph/9703240

    mais qui ne parle pas d’une possible suppression de la coupure de GZK. Or, la version révisée de cet article est du 30 avril 1997 et mon premier article envisageant une suppression de la coupure de GZK par la violation de la symétrie de Lorentz date du 14 avril 1997 :

    http://arxiv.org/abs/physics/9704017

    Mon article d’avril 1997 a été suivi, dès mai 1997, d’une contribution à la conférence ICRC 1997 à Durban :

    http://arxiv.org/abs/physics/9705031

    http://ccdb4fs.kek.jp/cgi-bin/img/allpdf?199706012

    La deuxième référence à Coleman et Glashow fournie par Smolin est très postérieure (août 1998), et c’est la première fois qu’ils ont abordé le sujet. En revanche, j’avais déjà évoqué une possibilité analogue en 1996 à propos d’éventuelles particules supraluminales cosmiques qui, notamment, pourraient émettre des rayons cosmiques « ordinaires » d’ultra-haute énergie dépassant la coupure de GZK :

    http://arxiv.org/abs/astro-ph/9606054

    http://arxiv.org/abs/astro-ph/9610089


    Luis Gonzalez-Mestres
    http://scientia.blog.lemonde.fr/
    http://notresiecle.blogs.courrierinternational.com/




  • Luis Gonzalez-Mestres 5 mars 2010 11:18

    A Razzara.

    Merci de votre commentaire. Vous trouverez mes travaux sur la limite de Plack et questions assimilées ici :

    http://arxiv.org/find/grp_physics/1/au :+Gonzalez_Mestres/0/1/0/all/0/1

    J’ai effectivement cité Laurent Notale récemment.

    Quant au livre de Smolin, il appelle de ma part des remarques que, vu la notoriété de cet ouvrage passé en édition de poche, j’ai décidé d’inclure dans ma fiche d’auteur ici :

    http://www.agoravox.fr/auteur/luis-gonzalez-mestres

    C’est à tort que, dans son ouvrage Rien ne va plus en Physique, Dunod 2007 et 2010 (traduction française de The Trouble with Physics, Houghton Mifflin 2006), Lee Smolin écrit à mon sujet :

     "Il est remarquable qu’il ait fallu attendre le milieu des années 1990 pour comprendre qu’on pouvait réellement sonder l’échelle de Planck. Comme c’est parfois le cas, quelques personnes l’avaient déjà compris, mais on leur a demandé de se taire lorsqu’ils ont essayé de publier leurs idées. Un d’eux était le physicien espagnol Luis Gonzalez-Mestres, du Centre national de la recherche scientifique à Paris. Or, une telle découverte peut être réalisée plusieurs fois, de façon indépendante, jusqu’à ce que quelqu’un réussisse enfin à attirer l’attention de la communauté des spécialistes."

    (fin de citation, page 341 de l’édition de poche de 2010)

     
    La réalité est très différente, même s’il est vrai qu’à l’époque ma situation n’était pas facile. Comme le rappelle mon communiqué du 19 février 2010 :

    A propos de “Rien ne va plus en Physique”, de Lee Smolin (I)

    j’avais très largement diffusé mes travaux sur cette question depuis le printemps 1997, y compris dans les plus importants ateliers de « spécialistes ». Leur « visibilité » était suffisante pour que le New York Times en fasse état dans cet article du 31 décembre 2002 :

    Interpreting the Cosmic Rays

     
    De même, c’est également à tort que Smolin attribue à Sidney Coleman et Sheldon Glashow (page 335 de la même édition de Rien ne va plus en Physique) des résultats que j’avais diffusés bien avant eux (en avril 1997, contre août 1998 pour les auteurs de Harvard) et qui, contrairement à ce que laisse entendre le New York Times, n’avaient pas été obtenus « indépendamment » à Harvard, à en juger par les références existantes.

    (fin de l’extrait de ma fiche d’auteur)

    Cordialement

    Luis Gonzalez-Mestres
    http://scientia.blog.lemonde.fr/
    http://notresiecle.blogs.courrierinternational.com/


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