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Lysandra56

Lysandra56

J’ai 49 ans. Ma tête est toujours pleine de rêves inaccomplis, inachevés, par crainte, par peur ou par retenue, peut être même par pudeur.
Je passe beaucoup de temps à lire et à fureter ici et là. Mon esprit aime vagabonder, errer, fuguer. A ma sortie du déni en 2008, j’ai décidé d'offrir de mon temps et de mon cœur aux victimes de maltraitances dans l'enfance.
J'essaie d'aider et ça me prend du temps...du temps que je ne donne pas à plein de choses
, mais mon piano attend sagement et la mer revient toujours...

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Derniers commentaires



  • Lysandra56 Lydia 7 juin 2009 21:13

    Et bien entendu, pour valider sa signature, sa véracité, il faut poser ses diplomes sur la table. Qui possède le plus élevé ? Qui a suffisamment appris à l’école pour avoir le droit de commenter, de savoir ce qu’il est bon de faire ou de dire. On critique les fautes de l’autre, les erreurs, mais l’erreur est humaine.
    Les « pékins » qui passent par ici sont des femmes, hommes, peres et meres de famille, des victimes.
    Je dis bravo à tout ceux qui parviennent à si bien manier l’écriture, mais d’ou vient elle ? Du coeur, de l’esprit ou d’ailleurs ?



  • Lysandra56 Lydia 7 juin 2009 21:02

    Bonsoir à tous
    Je sais que mon avis importe peu, ce qui importe c’est de savoir qui aura le dernier mot. Je trouve dommage qu’ici ou ailleurs, peu importe par qui c’est écrit, les textes ne sont absolument pas fait pour informer, mais pour conforter chaque individu dans son système unique de pensée, incapable d’ouvrir son esprit à l’autre. L’information autour de l’inceste et de la maltraitance deviendra bienôt de la politique et chacun servira sa soupe.
    Dès que l’autre n’est pas d’accord, il faut blamer, injurier, railler, créer son petit parti, son petit groupe.
    Dommage.
    Comme dit une amie : à qoi cela sert il ? Les dés sont pipés d’avance. Les égos sont plus forts que la lutte pour l’enfance.
    Je ne fais partie d’aucune association, d’aucun groupe, d’aucune secte. Continuez donc chacun dans votre coin de vous convaincre que vous possedez la recette.



  • Lysandra56 Lydia 4 juin 2009 16:19

    @Duralex
    Pour ma part, je pense que beaucoup de choses que vous énoncez sont tres judicieuses et méritent réflexion. Cependant il y a beaucoup de choses à remettre en cause du point de vue de la loi, mais aussi de la morale.
    Peut on réellement ne s’en tenir qu’au code pénal en sachant qu’a la révolution, toute morale a été supprimée du code pénal par la suppression de l’inceste, de la zoophilie et de l’homosexualité. Je ne cautionne pas tout, mais sachant ce que le monde fait endurer à beaucoup d’enfants, ne serait il pas temps de réintroduire certaines notions « éradiquées » pour servir la République et la laïcité, sans trop de réflexions quant à ses conséquences.

    Bien que non croyante et parfaitement opposée à une répression absolue par la morale, je pense qu’il faut faire machine arriere afin de rétablir des valeurs à notre société.
    Le code pénal a plus de 200 ans. Est ce à dire qu’il ne faut rien modifier ? N’a t’on pas évolué et n’essayons nous pas de faire évoluer le monde dans le bon sens ?

    Quant au terme inceste, si nous nous référons à sa plus ancienne définition, elle vient de la Bible dans laquelle est réprimé tout type d’inceste même non consanguin. (La liste est longue). Avant l’existence d’un code pénal, la Bible servait de règles et ce pendant de tres nombreuses années.
    C’est ainsi que le monde évolue.
    A présent il existe plusieurs définitions de l’inceste, par rapport à la loi, à la famille, à la religion. Ce n’est pas un terme qui ne possede qu’un seul sens mais plusieurs.

    Je n’ai pas le temps nécessaire pour poursuivre aujourd’hui mais il me semble que la notion d’inceste, même si elle a été réintroduite maladroitement dans le code pénal est le prémice d’une modification notable de notre code pénal, un retour vers une morale qu’on a négligé à un époque ou on souhaitait sortir d’une dictature insufflée par l’église.

    Je serai tout de même curieuse que vous m’expliquiez comment vous, vous pénaliseriez ce crime spécifique ? Si le viol commis par ascendant sur enfant de moins de 15 ans est suffisamment pris en compte par la loi, pourquoi les peines sont elles si faibles ? Qu’en est il de la notion de contrainte ? Est il pour vous normal qu’un enfant ait à prouver son non consentement ?
    Je ne sais pas, mais si l’inceste (désolé je l’appelle comme ça) est si peu condamné par nos juristes, ne serait ce pas parcequ’il y a un problème comme vous le dites avec un inceste consentant toléré par nos lois.
    Pour moi cette loi n’est que le prémice à d’autres lois qui feront bientot partie de notre code pénal et c’est tant mieux. Si certains y voient la réintroduction de nos bonnes vieilles valeurs catholiques, moi j’y vois le juste rétablissement d’un droit pour un enfant à être protégé à l’intérieur de sa propre famille, mais aussi devant un tribunal.



  • Lysandra56 Lydia 1er juin 2009 10:33

    En novembre 2009, la CIDE (convention internationale des droits de l’enfant) aura 20 ans. A ce jour, dans le monde, deux pays ne l’ont pas encore ratifiée.

    Les droits des enfants sont bafoués.

    Les chiffres en France

    En France, ne l’oublions pas, le nombre de décès d’enfants par sévices corporels oscille entre 400 et 700 par an, soit pratiquement 2 par jour.

    Si la question de la maltraitance est régulièrement désignée comme prioritaire par les pouvoirs publics, le discours officiel masque pourtant une méconnaissance profonde de l’ampleur réelle du problème. Depuis 1996, les mauvais traitements à enfants de moins de 15 ans, recensés par la police et la gendarmerie, ont plus que doublé en France, pour atteindre 13 496 cas en 2006.

    Chaque année, 95 000 enfants sont signalés comme enfants en danger de maltraitance, dont 19 000 sont réellement maltraités (chiffres ODAS 2005) et ces chiffres augmentent d’année en année d’environ mille enfants signalés comme étant en danger.
    2 enfants en meurent chaque jour
    Un enfant sur dix endure des violences sexuelles.
    Près de 80 % des adultes maltraitants ont eux-mêmes été maltraités (mais environ 93 % des enfants maltraités dans leur enfance deviennent de bons parents à l’âge adulte).
    En France, en 1995, la justice a été saisie de 35 000 cas de maltraitance sur enfant ; en 2002, ce chiffre est passé à 49 000... Et les chiffres ne cessent d’augmenter. Dans 90 % des cas, elle provenait de la famille proche (le père dans 46 % des cas, la mère dans 26 % des cas).

    L’inceste, c’est 2 millions de victimes françaises.


    2003 2004 2005
    Enfants maltraités 18 000 19 000 20 000
    Enfants en risque 71 000 76 000 77 000
    TOTAL ENFANTS EN DANGER 89 000 95 000 97 000



  • Lysandra56 Lydia 1er juin 2009 10:31


    Quand les crimes sexuels intrafamiliaux seront enfin définis clairement par la loi, quand l’information à ce sujet circulera sans censure, quand les victimes cesseront d’être fustigées, rabaissées et traitées de radicales et d’incohérentes, quand les traumatismes seront reconnus, quand une prise en charge des enfants victimes se fera, peut être que les victimes pourront relever la tête, se présenter dans un tribunal afin d’entendre la sentence d’un crime commis à l’encontre de l’enfant, un crime référencé, pas je ne sais quelle rattachement à un autre quelconque crime.

    Alors, il se peut que les enfants aidés et reconnus n’auront plus à plonger dans ce puissant déni de protection, dans cette mémoire refoulée, dans ce néant d’eux mêmes et de leur vécu qu’ils taisent et dont ils ont souvent honte. Il se peut qu’ils pourront tenter de se reconstruire rapidement, car on mettra un nom sur ce qu’ils ont vécu qu’ils nomment à tort ou à raison : enfer parcequ’il n’a pas de nom dans la loi..

    L’inceste va être inséré dans le code pénal. Juste rétablissement d’une ignominie approuvée en silence par toute une société décadente ne sacahnt que dire une chose : LIBERTE. Ou donc sont passés : FRATERNITE et EGALITE. L’imprescribtibilité des crimes sexuels sur enfants est une nécessité pour faire passer le message auxplus récalcitrants : Un enfant n’est pas un objet sexuel : il a des droits, il ne doit pas être utilisé, bafoué, détruit. Il est notre avenir. Nos petites filles sont les mères de demain. Que transmettront elles apres avoir été violées et torturées par leur propre famille. Que transmettrons les petits garçons qu’on sodomise pour satisfaire son seul plaisir ? Seront ils pères un jour ? Voudront il transmettre ?

    Oui, je le dis : l’inceste est un crime contre l’humanité, un crime contre la société. Si la famille ne protège plus l’enfant qui le fait ?


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