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Madrugada

Un retraité maltraité par un dépôt de bilan provoqué par des patrons-voyous, mais aussi et désormais surtout un étudiant et un citoyen engagé dans la vie associative et l’observation de la vie politique.

Tableau de bord

  • Premier article le 16/01/2007
  • Modérateur depuis le 15/05/2009
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Derniers commentaires



  • Madrugada 7 mai 2008 10:36

    J’ajoute, un peu tardivement certes, une information complémentaire à cette remarquable analyse (débarrassée du charabia habituel des experts) de l’auteur :

     

    Notre bon Président est acharné à dénoncer les « rentes de situation » et à prêcher le partage des efforts entre (presque) toutes les catégories de citoyens afin de rétablir une situation nationale dégradée. J’ai donc décidé d’apporter ma modeste contribution à cette œuvre d’utilité publique et d’aider son Administration à trouver des idées, en l’occurrence des recettes fiscales supplémentaires et un peu de justice sociale.
     
    Prenons le cas des salariés de cette magnifique entreprise qu’est EdF : personne, ou presque, ne trouve quoi que ce soit à redire au fait que le courant électrique leur est fourni au coût marginal, c’est à dire à un prix auquel les autres salariés n’oseraient même pas rêver. Alors, poussons la comparaison entre ces 2 salariés, imposés tous deux au taux marginal de 20% et dont l’un (E) paie 100 et l’autre (X) 1000 pour la même fourniture de courant ; posons quatre questions :
    - X aura payé 200 d’impôts sur les revenus lui ayant permis d’acquitter sa facture ; E n’aura payé que 20 de taxes. L’égalité entre les citoyens voudrait que E déclare non pas 100 mais 1000 au titre des avantages en nature et acquitte ainsi les mêmes taxes que X…
    - EdF, pour son employé E, n’aura payé la TVA que sur 100 et non pas sur 1000, générant ainsi un manque-à-gagner important pour les caisses de l’Etat…
    - X et son entreprise auront par ailleurs acquitté les charges sociales sur 1000, ce qui n’est pas le cas de E et de son employeur EdF…
    - Enfin, dans le contexte actuel de pénurie d’énergie, le fait de fournir du courant à faible prix n’est-il pas un véritable « pousse-à-la-consommation » (encore que personne n’oserait mettre en doute le civisme des agents EdF) ?
     
    Laissons les brillants esprits de Bercy faire les calculs (et imaginer les modalités d’application d’une taxation équitable) qui permettraient de maintenir le niveau de rémunération souhaité par l’entreprise ; gageons toutefois que les pistes évoquées déboucheraient sur des dizaines (centaines ?) de millions d’euros de recettes supplémentaires pour l’Etat ; rappelons simplement qu’EdF emploie sans doute près de 100.000 personnes.
    Naturellement, on s’attaque là aux « avantages acquis », mais on ne peut pas éternellement parler de sacrifices sans que personne ne perde jamais rien. Je suggère néanmoins que l’on ne touche pas (pour le moment !) au reste des avantages dispensés par EdF à son personnel : salaires décents, évolutions de carrière assurées, formation généreuse, sécurité de l’emploi totale, pénibilité en moyenne raisonnable, retraites précoces (avec un régime particulièrement avantageux et astronomiquement onéreux), népotisme, comité d’entreprise royalement doté, sacro-saint Statut, etc…Rappelons par ailleurs que l’excellente performance de l’entreprise EdF (et sa prospérité) est due au moins autant aux exceptionnelles qualités de dirigeants qui ont su imposer les bonnes solutions (le nucléaire) il y a quelques dizaines d’années qu’au travail des collaborateurs actuels qui sont tentés de s’en attribuer le mérite exclusif. Ajoutons (perfidement diront certains) que l’entreprise voit sa politique sociale facilitée par les allègements fiscaux décrits ci-dessus…
     
    On me rétorquera que ce n’est pas beau de dresser les catégories de français les unes contre les autres, mais ce n’est pas moi qui ai commencé, comme on dit dans les cours de récréation. Plus sérieusement, sachons que les impôts auxquels échappent indûment certains sont insidieusement répartis sur les épaules des autres contribuables. Il ne s’agit donc pas d’envie, mais d’un simple appel justifié à la solidarité. Mais imposer la justice sociale à EdF demanderait un courage politique qui n’a pas été nécessaire pour désigner récemment à la vindicte publique d’autres catégories en situation de faiblesse plus évidente…
     

    Soyons concrets et cherchons bien : il y a dans notre pays des mines de remèdes (notamment les trop nombreux fromages…) qui nous permettraient de recouvrer la santé collective.

     



  • Madrugada 1er mai 2008 21:35

    LES NICHES FISCALES SONT SOUVENT DISCRETES…

     

    Notre Président est acharné à dénoncer les « rentes de situation » et à prêcher le partage des efforts entre toutes les catégories de citoyens afin de rétablir une situation nationale dégradée. J’ai donc décidé d’apporter ma modeste pierre à cette œuvre d’utilité publique et d’aider son Administration à trouver des idées, en l’occurrence des recettes fiscales supplémentaires et un peu de justice sociale.

     

    Prenons le cas des salariés de cette magnifique entreprise qu’est EdF : personne, ou presque, ne trouve quoi que ce soit à redire au fait que le courant électrique leur est fourni au coût marginal, c’est à dire à un prix auquel les autres salariés n’oseraient même pas rêver. Alors, poussons la comparaison entre ces 2 salariés, imposés tous deux au taux marginal de 20% et dont l’un (E) paie 100 et l’autre (X) 1000 pour la même fourniture de courant ; posons quatre questions :

    - X aura payé 200 d’impôts sur les revenus lui ayant permis d’acquitter sa facture ; E n’aura payé que 20 de taxes. L’égalité entre les citoyens voudrait que E déclare non pas 100 mais 1000 au titre des avantages en nature et acquitte ainsi les mêmes taxes que X…

    - EdF, pour son employé E, n’aura payé la TVA que sur 100 et non pas sur 1000, générant ainsi un manque-à-gagner important pour les caisses de l’Etat…

    - X et son entreprise auront par ailleurs acquitté les charges sociales sur 1000, ce qui n’est pas le cas de E et de son employeur EdF…

    - Enfin, dans le contexte actuel de pénurie d’énergie, le fait de fournir du courant à faible prix n’est-il pas un véritable « pousse-à-la-consommation » (encore que personne n’oserait mettre en doute le civisme des agents EdF) ?

     

    Laissons les brillants esprits de Bercy faire les calculs (et imaginer les modalités d’application d’une taxation équitable) ; gageons toutefois que les pistes évoquées déboucheraient sur des dizaines de millions d’euros de recettes supplémentaires pour l’Etat ; rappelons simplement qu’EdF emploie sans doute près de 100.000 personnes.

    Naturellement, on attaque là les « avantages acquis », mais on ne peut pas éternellement parler de sacrifices sans que personne ne perde jamais rien. Je suggérerais donc que l’on ne touche pas (pour le moment) au reste en ce qui concerne EdF : salaires décents, évolutions de carrière assurées, formation généreuse, sécurité de l’emploi totale, pénibilité en moyenne raisonnable, retraites précoces, comité d’entreprise royalement doté, etc…Rappelons par ailleurs que l’excellente performance de l’entreprise EdF est due autant aux exceptionnelles qualités de dirigeants qui ont su imposer les bonnes solutions il y a quelques dizaines d’années qu’au travail des collaborateurs actuels.

     

    On me rétorquera que ce n’est pas beau de dresser les catégories de français les unes contre les autres, mais ce n’est pas moi qui ai commencé, comme disent les enfants et les va-t-en-guerre. Imposer la justice sociale à EdF demanderait un courage politique qui n’a pas été nécessaire pour désigner récemment à la vindicte publique d’autres catégories en situation de faiblesse plus évidente…

     

     

     



  • Madrugada 18 août 2007 17:49

    Vous n’avez sans doute pas compris que Cécilia, on s’en fout, pour parler franc et grossier. C’est pour cette raison que, ne la connaissant pas (et je suis d’accord avec vous quant au jugement porté sur la presse et les médias en général), je souhaite qu’elle reste dans sa sphère privée, en l’absence de tout mandat du peuple français à qui Sarkozy tente de l’imposer en utilisant des procédés d’un autre âge. Il n’y a chez moi aucune animosité contre la personne (dont je rappelle que je trouve l’impertinence plutôt sympathique), mais il s’agit d’un simple réflexe de démocrate. De grâce, ne mélangez pas tout avec votre réflexe primaire de ramener Ségolène dans le débat ; restons dans le sujet en rappelant encore le digne exemple de Danièle...



  • Madrugada 17 août 2007 08:17

    Naturellement, les libertés que prend Cécilia ont un côté sympathique, dans un monde où l’impertinence est une valeur insuffisamment pratiquée et où le conformisme est un must dramatique. Néanmoins, ce luxe de l’impertinence, Cécilia le doit à sa position extrêmement privilégiée ; ses frasques lui donnent une facette insupportable de sale gamine gâtée-pourrie et finissent par nuire au fonctionnement de l’état (bien entendu, nous éviterons le ridicule consistant à porter à son crédit la libération des bulgares...). Conclusion : la solution est entre les mains de Sarkozy, qui doit impérativement exclure sa compagne de toute participation à la vie publique présidentielle ; Mitterand l’avait parfaitement fait avant lui et Danièle avait à cet égard suivi un chemin exemplaire. Peut-être serons-nous fiers un jour de voir une Cécilia équilibrée et épanouie, par exemple dans l’humanitaire (les portes s’ouvriraient facilement pour elle...) et un Sarkozy exempt de cette faiblesse dangereuse pour un chef d’état. Un peu de courage, Monsieur le Président !



  • Madrugada 15 août 2007 18:15

    Ces manipulations terrifiantes et probablement bien réelles, ces false flags, ont toujours existé. Elles s’exercent par action ou par omission, comme le disent nos traditions judéo-chrétiennes : Churchill n’a-t-il pas laissé détruire Coventry dans l’intérêt « supérieur » du camp allié pendant la seconde guerre mondiale ? L’éternel problème de la fin et des moyens... Mais en l’occurrence, c’est sans conteste la soif de pouvoir (plus encore que la « soupe » que l’on y sert et dont les assiettes des dirigeants américains débordent déjà) qui pousse à développer le jésuito-évangélisme à l’échelle désormais industrielle. Ce genre de chose se perpétuant désespérément dans le temps, le monde en est réduit à s’en remettre au peuple américain (et à sa sagesse, dont il est permis de douter parfois) pour endiguer au mieux les délires de Bush et consorts. En ce qui concerne le citoyen français, il a tout lieu d’être inquiet quand il voit son président en faire beaucoup trop dans sa démarche d’allégeance au maître de la Maison Blanche. On savait Mr Sarkozy capable de bien des tours de passe-passe, on peut penser qu’il ne reculerait pas devant les turpitudes qui serviraient son égocentrisme dévorant. Personne ne lui demande de porter aux nues le stalinisme, mais de là à aduler et à imiter un autre diable... La plus extrême vigilance est de rigueur, car le pouvoir absolu rend la folie absolue elle aussi...


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