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Magino Nad

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  • Magino Nad 3 octobre 2010 09:02

    Suite de la compromission France Centrafrique

    sur site Backchich

    Un diplomate cache parfois l’âme d’un poète raffiné. Jean-Pierre Vidon, ambassadeur de France en Centrafrique, tresse des couronnes au président-putschiste Bozizé. L’uranium du pays vaut bien cette courtoisie.

    Est-ce le doux air de Bangui la coquette ? Ou la volonté de cajoler un pays où le géant français Areva se goinfre d’uranium ? À quelques mois des élections présidentielles centrafricaines pudiquement prévues pour printemps 2010, l’ambassadeur de France Jean-Pierre Vidon roule des yeux de Chimène pour l’actuel général-président François Bozizé. Quitte à dresser, dans un télégramme diplomatique transmis le 14 janvier 2010, un tableau un brin idyllique du bilan de Bozizé. Sans doute fâché avec les chiffres, Vidon évoque le quinquennat du Président. Quand Bozizé trône depuis sept ans. Quinquennat, septennat ? Peu importe.

     Quand on aime, on ne compte pas… Encore plus sirupeuse se veut la description de son putsch en 2003, date où l’alors «  chef d’état-major des armées se résout à prendre le pouvoir par les armes ». Bien entendu, il « promet de rendre le pouvoir aux civils ». Seules des manifestations massives « encore jamais vues à Bangui » ont convaincu le satrape « de revenir sur sa promesse initiale de ne pas se présenter ». Ô bonheur, le bonhomme est élu en 2005. Et le mandat, évidemment s’est bien passé. « La situation politique s’est apaisée (…) tandis que la situation sociale et sécuritaire considérablement améliorée à Bangui. » Seuls bémols, les rébellions du nord du pays qui ont obligé la France à apporter un soutien militaire en 2006 et 2007 ; ou les « affres d’une trésorerie perpétuellement exsangue »… imputée aux précédents régimes. En revanche, pas un mot sur les éventuels crimes du putschiste légalement élu. Sur les bords de l’Oubangui, on ne charrie pas pour si peu.



  • Magino Nad 29 septembre 2010 14:46

    La diplomatie française en Centrafrique a toujours été trouble. A la fin du régime Patasse, la France a soutenu la préparation de son renversement par Bozizé. C’est en France que Bozizé s’est réfugié lorsqu’il a fuit la RCA. En France, il a activé des réseaux d’opposants et c’est de France qu’il est revenu au Tchad pour acheter des armes et recruter les mercenaires Zaghawa qui lui ont permis de conquérir le pouvoir par coup d’Etat en 2003. D’un coté la France condamne toute prise du pouvoir par la force, de l’autre elle abrite celui qui la prépare et lui facilite séjour et circulation. Peut-être plus...

    Patrick Balkany, c’est l’Élysée en Afrique... C’est la françafrique !! Il est tout à fait normal qu’on le décore en remerciement des appuis passés et présents. 


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