Pour info, le Kinderwohl (« bien-être de l’enfant » et non « intérêt supérieur de la ... allemande »), qui peut aller contre les intérêts des parents, vise à ce qu’un enfant qui a grandi et vécu en Allemagne, ne se retrouve par la suite dans un pays où il n’a pas d’attache.
... Dans la pratique, le Kindeswohl est systématiquement utilisé pour qu’un enfant, rapté depuis 2 ou 3 mois de France (par exemple) vers l’Allemagne ne retourne pas en France, car l’enfant a « maintenant » des attaches dans le pays où il a été rapté : scolarisé par le parent rapteur depuis 15 jours, il a des amis à l’école, un chat aimant qui l’attend à la maison, avec toute la famille rapteuse...
Et cependant, même si l’article n’est pas aussi informant qu’il devrait l’être (ainsi, l’auteur parle du Jugendamt, quand il devrait parler des Jugendämter - plus de deux mille bureaux, tous indépendants les uns des autres, sans la moindre supervision. Bref, la définition même du cancer), on peut dire que, dans l’ensemble, le récit de l’auteur est cohérent et donne une première information en ce qui concerne ces fameux « offices de la jeunesse » à la sauce teutonne.