Cela fait environ quatre ans que je lis vos articles avec intérêt. C’est eux en partie qui m’ont amené à m’inscrire au registre national du don d’organes pour m’opposer à cette éventualité. Mais ce registre est-il crédible ? J’en doute puisqu’il est géré par l’agence de Biomédecine qui est loin d’être un exemple de transparence, sachant que cet organisme fait avant tout de la propagande pour les greffes. Admettons que j’ai un arrêt cardiaque demain pont d’Austerlitz. Les secours seraient là très vite étant donné la proximité de La Pitié Salpêtrière. Disons que je meurs dans les dix minutes( et qu’est-ce que la mort ?). N’empêche que ces gens là n’iront jamais vérifier si je suis inscrit sur le registre national de refus du don d’organes avant de pratiquer des gestes invasifs sur mon soi-disant cadavre, style refroidissement corporel ou une circulation extra-corporelle. Je ne serais dans ce cas là pour eux qu’un réservoir d’organes jusqu’au moment où ils interrogeront la base de données de l’agence de biomédecine.
Depuis que je vous le lis, je me suis posé la question, et surtout depuis que les prélévements à coeur arrêté ont repris. J’aimerais bien que vous y répondiez.