Dès
la naissance, nous sommes victimes de pathologies « incurables » et d’états
« irréversibles ».
Quand
on naît idiot, ou simplement benêt, il n’y a pas grand-chose à faire. Demain
peut-être, en procédant à un échange standard des méninges par une IA au garage
Microsoft ou Google. Mais c’est pas demain la veille.
Ces
termes « incurables » et « irréversibles » sont sujets à
toutes les interprétations, et ça change avec l’époque.
Il
ne faut pas jouer avec l’ambiguïté de ces expressions, sinon on est chez tonton
adolf.
Apaiser
la souffrance, bien sûr, mais il y a dans l’euthanasie régulée, légalisée quelque chose de
fasciste, de libéral/fasciste. Une façon de considérer que la vie ne vaut la
peine qu’à certaines conditions, qu’à un niveau mini de possibilités de
jouissance et de performance. Si pas remplies, on tue, on se tue. Horrible.
Profondément anti-chrétien, sorte de paganisme.
On
a aujourd’hui tout ce qu’il faut pour apaiser la souffrance, et demain encore
mieux. Pas la peine de demander aux toubibs de tuer.
Pour y échapper, faut faire des enfants, qui feront des petits enfants ...
Notre drame est que depuis Simone de Beauvoir, les aventures amoureuses sont valorisées très au-dessus de la procréation et de la maternité. Nous sommes perdus.