C’est évidemment un sujet délicat ; cependant, quel doit être l’honneur de l’enseignant ? éliminer les écrivains dont l’idéologie ou la pratique humaine est ou ont été mauvaise ? Cela veut dire que pratiquement tous les écrivains ou poètes seraient boycottés par tel ou tel enseignant selon ses propres idées .
A mon avis d’ex-enseignant, le but réel et l’honneur du professeur, c’est de développer l’esprit et par conséquent la lecture critique des enfants et non de prononcer des interdits.
Je pose la question : quel livre a été le plus nocif dans l’histoire de l’humanité sinon la Bible ? faut-il l’interdire ???
qu’est-ce que ça a à voir avec les mensonges américains sur l’interdiction de Sicko à Cuba ?
Pour le reste, vous pouvez l"appliquer aux USA ; pas de contre-pouvoir, pas de démocratie réelle ; un parti en réalité unique, et en plus, le plus grand nombre de détenus du monde ( ils dépassent la Chine relativement à la population), des records de condamnations à mort barbares avec procès truqués, exécution d’innocents, de handicapés mentaux, de criminels ayant commis leur crime pendant leur enfance, etc...bref, un système totalitaire qui ne l’avoue pas et qui est caché par nos media.
La liberté d’expression, il ne suffit pas qu’elle existe dans les textes ; de fait , seuls les milliardaires en profitent pour défendre leur système
D’ailleurs, en France même, on voit bie les difficultés de la justice à combattre la délinquance des puissants.
Vous vous répétez mais cela n’apporte rien. Je maintiens que c’est à nous de tirer parti de l’expérience des pays ex-socialistes, qui eux-mêmes ont fait leurs erreurs dans un contexte historique, économique et social donné. Rien ne dispose les révolutionnaires à répéter les mêmes erreurs ; d’ailleurs, les pays sud-américains qui se lancent dans cette aventure le font maintenant de façon différente, plus démocratique dans un contexte pluraliste et électoral. Nous devons observer ce que cela donne et tenir compte de leurs succès ou échecs . Vous semblez prisonnier de schémas anciens ; secouez-vous un peu.