« Car une fois les systèmes d’évasion fiscale dénoncés, il nous faut poursuivre le raisonnement : la cause de la crise n’est pas la dette mais bien l’évasion fiscale, et ce n’est que par arrogance ou par lâcheté que nos gouvernants préfèrent contraindre les peuples à d’autres sacrifices encore plus injustes plutôt que d’avouer qu’ils ont eux-mêmes profité d’un système qu’ils dénoncent par ailleurs publiquement »
J’ai manqué une étape là. En quoi est-ce que dénoncer l’évasion fiscale est « logiquement » suivi par le fait de dire que la crise est causée par celle-ci ? Pour autant que je sache, la dette publique est composée en grande majorité d’intérêts. La fin de l’évasion fiscale, à ce que je sache, ne suffirait pas à la résorber. Elle y aiderait. Mais elle ne suffirait pas. Donc, pourquoi l’auteur parle-t-il de « poursuivre le raisonnement ? » L’auteur ne « poursuit » aucun raisonnement. Il avance une interprétation nouvelle qui n’est pas vérifiée par les faits.
« il faut se méfier, il y a des anarcho-syndicalistes qui en profitent en manipulant les familles sans logement »
Je
la connais bien celle-là. Traduction pour les néophytes : il y a des anarcho-syndicalistes
qui expliquent aux familles qu’elles ont droit à un logement et qu’elles
n’ont pas à avoir honte et qu’elles doivent se battre pour se faire
respecter, et qu’elles devraient se cramponner à ce qu’elles ont avant
l’hiver. Ce qui, en plus, est vrai depuis un arrêt du conseil d’état qui porte le droit à l’hébergement au niveau de liberté fondamentale que l’état doit respecter et faire respecter. Simplement, l’état français déteste les pauvres et veut qu’ils crèvent dans la rue.