La SNCF et ses cheminots avaient la chance de travailler dans un secteur non ouvert à la concurrence (le rêve de toute entreprise privée).Ils auraient pu en profiter pour montrer aux adeptes du libéralisme et de la concurrence débridée qu’une entreprise public, à défaut de faire de bénéfice, peu être économiquement viable et offrir un service de qualité.
Hélas, il n’en n’est rien, c’est même l’inverse un cheminot est 30% moins efficace qu’une personne du privé.
Et oui le problème est là, pour rester poli disons que le cheminot n’est pas un gros travailleur.
Je parle en connaissance de cause, j’ai travaillé 16 mois à la SNCF. Sur les 7 heures 45 de temps de présence, la plupart avaient un temps de travail effectif de 5 heures. Et attention c’était 5 heures pianissimo.
Le cheminot est un profiteur, lorsque je travaillais avec eux et que je me plaignais d’être obliger de faire une partie de leur boulot parce qu’ils entamaient leur énième pause ils me répondaient tout simplement que j’avais cas faire comme eux m’asseoir et glander.
Aujourd’hui pour compenser ce sont les régions (les contribuables) qui doivent acheter leurs trains à la SNCF, ce sont elles (les contribuables) qui payent plus de la moitié du prix du billet et à la fin de l’année c’est plus de 13 milliards de subventions. Le résultat de toutes ces perfusions 44 milliards de déficit.
Et après on s’étonne que certain petit roquet à talonnette ait le vent en poupe en faisant des amalgames...