Exact. Il y a de bon articles d’investigation sur Mediapart. Mais pas signés Plenel. Et il y a des articles bâclés (voir quelques lignes plus bas) Heureusement, pour la liberté de la presse qui ne s’use que quand on ne s’en sert pas, il y a « Le Canard Enchaîné » Canard dont un journaliste de Médiapart avait mis en cause l’indépendance en se faisant le relais complaisant d’un livre accusant le volatile satirique de manger dans la soupe sarkozienne. En voilà du sympathique journalisme haut de gamme qui dénonce la fausse indépendance d’un confrère : chacun peut constater en effet semaine après semaine la flagornerie du Canard envers notre président de la République. Joël Martin PS - Merci à Stéphanie de son approbation.
Ces interviews sont des catalogues de vœux pieux,
de « fokon-yaka » et de « faites c’que j’dis, faites pas c’que
j’fais ! ».
On s’y gargarise de liberté de la presse et d’indépendance des journalistes en
pratiquant le caviardage au sein des rédactions. On prône un journalisme
reposant sur les faits et on n’écrit que des chroniques.
Edwy Plenel, par exemple, a totalement cessé de faire du journalisme
d’investigation. Il écrit sur Mediapart des roman-fleuves pour tantôt tirer sur
l’ambulance socialiste, tantôt aligner des propos convenus sur le sarkozysme et
de lyriques appels à l’union des gauches sans faire la moindre proposition,
sans ouvrir la moindre piste. Sa plume brasse le vide.
Et lorsque des journalistes de Marianne s’inquiètent de son arrivée non
concertée dans leur journal, Plenel les accuse en substance de déraison.
Comme tant d’autres présumés « grands journalistes », Edwy Plenel a
perdu toute crédibilité.
Ce qui me frappe dans les réactions de Szafran et de Plenel aux nombreuses critiques et inquiétudes, c’est leur dénominateur commun « psychiatrique », je copie-colle : « délire psychologique général » pour Szafran, « rumeur totalement folle » pour Plenel. Cela rappelle de fâcheux souvenirs d’avant l’effondrement du Mur, quand on aiguillait les contestataires vers des établissements de soins psychologiques faute de pouvoir réfuter leurs arguments. Je suis parti de Médiapart car j’ai été gravement diffamé et insulté sans que la rédaction de ce site, Plenel en tête, n’applique sa charte déontologique. Dans un courrier privé, Plenel a évacué le fait, me taxant de « rage déraisonnable ». Plenel est cohérent dans son mépris clinique des contradicteurs et des critiques. Quant à Szafran, il me déçoit profondément.