En général, et en particulier, les philosophes sont très critiques, réservés ou distants à l’égard des démocraties ; et cela s’explique aisément : le philosophe aime la pensée prudente et tranquillement exposée, sous la forme de dialogues par exemple, il apprécie une sorte d’intimité et d’amitié entre « penseurs » (qui élèvent la réflexion ! comme dirait Fergus)— En revanche il n’apprécie guère les assemblées un peu agitées ou bruyantes (ce devait être le cas à Athènes) où il n’a aucune chance de se faire entendre et comprendre —