« ...Les adolescents eux-mêmes n’hésitent plus à se livrer à des mensonges grossiers : ils mentent à leurs parents, à leurs professeurs... Pour contester une punition, ils cachent la réalité, la transforment... »
Il me semble que - certes sans témoignage pour étayer mon argument - du temps de Molière, les adolescents devaient mentir également. L’être humain étant doué de pensée abstraite, le mensonge en fait naturellement partie. Et l’être humain ment à tout âge, voire même se ment à lui même, et cela fait partie de sa construction vis à vis des autres (enfant, adolescent....) et/ou de son rapport à la société. Le mensonge est inhérent et indispensable à une vie en communauté.
Il sert aussi, et je ne vous l’apprendrais pas, à ménager les autres, à vouloir se faire pardonner et être aimable encore ; il sert, encore et surtout au rétablissement de la vérité, et à mettre en lumière les difficultés à accepter/dire cette réalité.
Donc, les représentants investis par le peuple doivent naturellement se plier à une règle de transparence absolue. Je ne connais pas le député que je viens d’élire, il se doit donc à une probité exemplaire.
Mais, de grâce, laissez les êtres humains mentir.
Quand mon gamin, demain matin, me dira, « euh, non, c’est pas moi qui ai....... »
Je saurai qu’il ment.
Mais ça se passe entre nous, et n’implique pas la France entière.
Ce que je retiens le plus de cet article, c’est à quel point les politiques qui gouvernent ce pays prétendent comprendre ce que chaque électeur a voulu passer comme message en mettant son bulletin dans l’urne.
Aujourd’hui, nous voulons plus de réformes, plus vite, plus fort, il faut nous les expliquer, car nous ne comprenons pas que ce qui nous fait tant de mal, et qui mieux expliqué nous ferait sûrement du bien... d’où, je suppose, le pseudo-remaniement ministériel, qui n’est qu’une crise de colère supplémentaire de notre leader minimo.
Comme en 2005, le NON à la constitution n’était qu’un mécontentement addressé au gouvernement, alors que nous avions lu et compris ce fameux texte, inique et sans aucun respect des citoyens européens.
Comme en 2003, où la culpabilisation de la population et la suppression d’un jour de congé a suppléé l’incurie de nos gouvernants quant à leur gestion de l’hôpital public.
Merci de rappeler de temps en temps que, nous, citoyens, pensons parfois aussi, que nous sommes des ’comprenant’ et pas seulement des bulletins de vote décérébrés par la parole d’un improbable orateur.
Merci pour une bonne et franche crise de fou rire ce soir ! J’espère que les heures supplémentaires que vous consacrez à nous divertir vous sont grassement rémunérées. Quel talent !!
Il est aussi possible de se trouver dans un environnment où l’on demande l’avis des autres avant d’allumer sa cigarette ; il est aussi possible qu’ils répondent, « Mais je vous en prie, ne vous gênez pas pour moi ». Ce qui m’est arrivé depuis bien 20 ans. Maintenant c’est interdit d’être convivial. De par la loi. Avant je demandais la permission, maintenant on n’a plus le droit de me l’accorder.