« Quand on en arrive à partir du principe que nos dirigeants nous trompent, c’est qu’il y a un problème évident. Au fondement de la démocratie est l’idée que la souveraineté est au peuple. »
Je suis d’accord. Et le fonctionnement d’une démocratie est assuré lorsqu’il y a un certain équilibre des pouvoirs, et notamment avec le « 4° pouvoir », les médias. Or force est de constater qu’il y a un véritable problème à ce niveau : d’une part, la collusion toujours plus grande entre des intérêts financiers et/ou des vendeurs d’armes avec les médias, ainsi que les relations incestueuses avec le pouvoir politique (affaire des sondages d’opinion « commandés » par l’élysée, par exemple)
Et le décalage entre les médias et la société ne cesse de s’agrandir, j’en veux pour exemple le référendum européen, avec d’un côté une sphère médiatique à 95% pour le oui, mais 50/50 dans la population. Ou bien encore l’essor de nouveaux canaux type agoravox.
Vos « souveraineté du peuple », ou bien « on se donne nos dirigeants », etc... tout ca ce sont des beaux idéaux démocratiques, qui sont fondés sur la confiance. Mais quand il commence à y avoir une défiance du peuple envers les dirigeants, c’est là-dedans que se forment les théories les plus fantaisistes.
Mais sont-elles toutes à mettre à la poubelle pour autant ? Non ! Car s’il y a défiance, c’est qu’il y a des raisons. Ne négligez pas ceux que les américains nomment les « whistleblowers ».
Et on en revient à la question des pouvoirs/contre-pouvoirs, des garde-fous, de l’éthique en politique...
Concernant le 11 septembre : manifestement vous ne vous êtes pas bien renseigné ! On commence à être assez loin d’une fantasmagorie d’illuminés qui n’ont plus confiance dans les autorités. Force est de constater que les preuves et les faits étayés s’accumulent. Vous ne pouvez pas balayer cela d’un revers de main.
Vous dites : « Quant à notre critique du raisonnement de l’auteur Manfred, typique de ce comportement de défiance dont nous avons parlé, elle ne visait pas l’homme, que nous ne connaissons pas, mais bien sa »réflexion« , qui ne nous paraît pas sérieuse. »
Cela ne vous paraît pas sérieux ? Mais enfin, nous sommes loin du paraître !!!!!
Cet article, si vous aviez pris le temps de le lire et de le comprendre, est étayé, et scientifiquement, il est plutôt solide !
Effectivement, il ne ressemble pas aux papiers pro-version officielle qui sont abscons et remplis de formules obscures pour noyer le poisson. L’article de Manfred est étayé, et solide de par sa simplicité.
Finalement, vous avec exactement les défauts que vous dénoncez : « la précipitation, le flottement intellectuel ». Votre analyse de l’article de Manfred est bien trop superficielle, et votre critique bien trop précipitée.
C’est le degré zéro de la réflexion, là... on touche le fond !
Môssieur est le gardien des bonnes manières de faire de la philosophie (du balai les « cafés-philo »), le gardien de la bonne façon de construire une réflexion scientifique (on extrait une formule d’un article et on dénigre sans comprendre) - ce qui est assez savoureux venant d’un étudiant en khâgne -, Môssieur est également très fort en sociologie (il détient l’explication définitive de ce qui engendre la « conspirationnite » dans nos société). Et j’allais oublier l’histoire, qu’il maîtrise aussi puisqu’il n’est pas loin d’affirmer qu’il n’y a jamais eu de complot dans l’histoire...
Quelle pédanterie ! Etudiant en khâgne, vous avez quoi ? 20 ans ? Commencez par « tuer le père », on en reparle après, d’accord ?