Militant communiste sur Montpellier.
40 ans
Après un echec scolaire, j'ai repris mes études pour faire du droit. Passionné de politique, de philosophie, de cinéma et de capoeira.
Je trouve votre commentaire assez faux et avec le manichéisme que vous dénoncez.
La guerre d’Algérie n’est pas la première guerre révolutionnaire à laquelle la France à du répondre : la guerre d’Indochine en est une autre. Il y a aussi la décolonisation de Madagascar : émeutes réprimées dans le sang, regroupement des hommes éliminés à la mitraillette. Ce qui s’est passé en Algérie est loin d’être un phénomène isolé. La torture a été un phénomène qui a été sciamment utilisé et pensé dans l’action de guerre. Les crevettes Bigeard et les corvées de bois ne sont pas des inventions !
Ensuite, le nombre de morts parle de lui même (25 000 soldats, contre 300 000 algériens). Il faut bien sur ajouté les morts civils européens.
Sur l’existence ou non d’une nation Algérienne, là encore tu te trompes : il y avait bien une nation Algérienne avec une forme particulière. Il avait bien un territoire entre le ce que relevé du bey de Tunis et le royaume chérifien. Il existait des tribus, nomade ou pas, avec des relations politiques et économiques (Abd el Kader les a unifiées devant les Français), il y avait une industrie (la smala de l’Emir représenter 4 000 personnes, les chevaux devaient être ferrés tous les mois et demi, ce qui demande une metallurgie et les moyens de nourrir les hommes et femmes) : il y avait un monde économique important (du blé fut vendu à la France napoléonienne pour éviter la disette, ce qui demande une agriculture qui va au delà de la subsistance). La liste des illustrations peut être encore nombreuse.
Ce film est utile car je trouve qu’il a au moins la volonté de vulgariser un problème citoyen qui peut se poser à tout le monde : comment des citoyens placés dans un système d’autorité particulier peuventse mettre à comettre des actes qui vont à l’inverse de leurs convictions (ce qui a été vrai pour les soldats français l’est aussi pour les membres du FLN).
Je pense qu’il est à rapprocher d’un livre qui traite de la 101e brigade de la police militaire allemande pendant la 2ème guerre mondiale. Composé d’hommes d’âge murs, pères de famille qui n’étaient pas que des nazis, la problématique du livre est de se demander comment ces hommes raisonnables se sont retrouvés capable d’exterminer des hommes et et femmes d’une balle dans la tête. Comment marche le conditionnement pour que ces actes puissent être commis. Problématique vieille comme le monde...
Je trouve votre article un chouia naïf... C’est surtout les qualités de quasi sur hommes que vous demandez aux élus de proximité.
Je suis assez d’accord avec vous quand vous dites que cela va être le 3 ème tour de la séquence politique ouverte par les présidentielles. Il y aura un aspect national certain pour voir l’influence du phénomène de mai 2007 et des différentes forces politiques en présence.
Elles ont aussi une importance car c’est à ce niveau que l’on peut faire aussi de la prospective, voir les évolutions nécessaires, etc. C’est là aussi que se construisent les projets politiques.
On parle des élections municipales, mais d’elles vont aussi déterminer les intercommunalités qui sont les lieux d’investissements structurants (gestion de l’eau, transport)puisqu’elles touchent un intérêt général plus large (ce contenter du cardre communale est insuffisant). les grands choix politiques se feront là. C’est généralement des structures mieux dotés par l’Etat et l’Europe. Là aussi est un point important : veut-on que c’est intercommunalités soient en concurrence entre elle comme le fait l’Europe dans la subvention de projet ou veut-on créer des coopérations (je dirais que l’Europe en favorisant le rôle des Régions et des intercommunalités essaye de recréer une sorte de Hanse, de petits espaces politiques où les capitaux seraient libres de courrir de l’un à l’autre sans contrôle étatique) ? Est-ce que l’on des structures ayant des fonds, certes, mais qui doivent se payer les investissments structurant d’intérêt national ou européen comme les lignes TGV, gestion de la ressource en eau (rien que la lutte contre les fuites et la refonte de la gestion (politique de bassin), cela demande 200 milliards d’euros) ce qui entraine que les agllomérations « riches » le peuvent mais pas celles qui sont « pauvres » ??? Est-ce que ’lon veut des structures qui coopèrent ensemble ou qui se concurrencent les unes aux autres
Si les élections municipales sont des élections locales, elle ne se résument pas à des questions de personnalités, elle restent basée sur des question de projet politique qui sont très importantes tant au niveau national qu’européen.
Le discours de Fillon n’est que l’aboutissement d’un discours qui a commencé au milieu des années 80. Il y a eu ensuite le combat idéologique fait par le MEDEF. L’Etat doit être géré comme une entrerpise, l’équilibre d’une Nation est comptable ou il n’est pas. Cela sert surtout des intérêts sur lesquels les citoyens n’ont pas droit d’accès.
Or, la visé de chacun est différente donc les gestions sont différentes.
L’Etat ( donc l’expression de nos valeurs) est là pour permettre l’exercice des libertés et la démocrtaie (chose qui est absente de l’économie puisque les salariés, hors SCOP, ne peuvent décider de quoi faire des profits qu’ils produisent).
Les choix faits par le traité de Maastricht, c’est pas tellement l’euro qui gène, c’est l’absence total de controle sur la BCE et l’absence de démocratie dans le fonctionnement de l’UE.
La dette de la France n’est pas perdue pour tout le monde : les remboursement qui seront fait par nos impôts iront directement à des organismes financiers dans des réserves qui ne participent pas à la répartition de la richesse (les actifs financiers qui sont aujourd’hui de 3 500 mille millards d’euros net en France).
Aujourd’hui, il faudrait plus de 300 ans pour un bas salaire pour gagner autant qu’un salaire des haut patrons. La durée était de 50 ans dans les années 70.
Le remboursement de la dette française se fait par l’endettement des français (60% de la population est endettée, le recours au crédut à la consommation tient lieu de complément de salaire, on achète une maison pendant toute uen carrière professionnelle alors qu’il fallait 15 ans avant).
Le discours de Fillon n’est pas naïf, il mène une politique dangeureuse complètement défaser avec la réalité économique française et européenne.
Je ne suis pas du tout d’accord avec votre opinion. Ce n’est pas en niant l’universalité de l’homme que l’on fera changer la vision sur l’Islam ou le monde musulman. Comment admettre que les hommes naissent libre et égaux en droit et en dignité si nous commencons à reconnaitre les particularités de chacun ?
Chaque fois que l’on veut reconnaitre des particluraités basées sur la religion, cela tourne à la guerre civile : en France avec les guerres de religions, l’Irlande du nord, le Liban.
Pour qu’une communauté nationale vive en paix il faut que les gens puissent vivre comme ils l’entendent, qu’ils puissent dire ce qu’ils veulent, etc. Voila pourquoi la laicité ets un bon principe.
L’islamophobie n’est que la continuité du racisme qui s’est développé dans les années 80. Mais l’islamophobie a une fonction politique : nous préparer lentement a un conflit possible avec le monde musulman au nom de la « civilisation », nous préparer lentement a une guerre qui n’a pour but que le pétrole. Voila le fond du discours des néo conservateurs.
Si l’islam médiéval a été si lumineux, c’est parce qu’il assimilait tous les apports qu’il trouvait sur ces terres de conquête : culture antique quand il a pris constantinople, les techniques maritimes, les mathématiques, etc. Au contraire des l’europe chrétienne qui tenue par l’église et ses interdits, la vie intelectuelle était moins forte. Du moment que l’europe a commencé a voir les dogmes chrétiens tombés les uns après les autres (on peut le voir a partir des croisades puisque les deux cultures se sont réeelment rencontré a ce moement)par le développement de la science, etc. l’Europe a commencé a être plus puissante car avec de moins en moins de blocage. Le monde arabo musulman, lui s’est bloqué avec des dogmes et a chuté.
Ensuite, la pratique de l’islman ce faisait dans un monde homogène. Aujourd’hui, il ya des diasporas musulmane qui doivent définir une pratique dans des lieux où ils sont minoritaires.
Enfin, comme disait Marx : la religion est l’opium du peuple. Cela peut être un médicament quand cela sert a supporter une réalité, une drogue quand elle détourne de la réalité.
Deux auteurs égyptiens ont récement écrit un livre pour expliquer les haddits (orthographe sous réserve) :comment ils sont nés, l’évolution dans les explications, etc. en focntion des condition historique et économique. Cela ne plait pas à Tarik Ramadan car c’est trop marxiste comme démarche sauf que c’est la réalité : une pensée religieuse dépend de son époque. C’est là que le bat blaisse : je trouve que beaucoup de musulmans se contente de la tradition et n’utilise pas assez la réflexion. C’est un point commun avec la religion juive : chaque pratiquant est responsbale sa propre interprétation. Il y a les grands rendez vous mais la pratique de tous les jours, c’est de la responsabilité de chacun.
C’est là où l’article est mauvais : la défense de l’islam passe par ce qui fait sa richesse alors que l’auteur tombe tout de suite dans l’affrontement de bloc contre bloc. Cela fait le jeux de tous les racistes qui ont fait des commentaires puants envers cette opinion.