Militant communiste sur Montpellier.
40 ans
Après un echec scolaire, j'ai repris mes études pour faire du droit. Passionné de politique, de philosophie, de cinéma et de capoeira.
Merci du commentaire et désolé pour la réponse tardive...
Voici quelques précisions :
- la crise systémique du capitalisme est bien sur antérieure. Certains placent le début dans les années 70, et non dans les années 80, où le choc pétrolier ayant entrainé un afflue de liquidité du Moyen-Orient et les mises en place des politiques néolibérales Reagan-Tchatcher... 2007-2008 ne sont cité que comme le début de la crise financière actuelle qui s’inscrit dans ce cycle. Il n’y a pas de raccourcissement du temps et de l’Histoire...
- En relisant l’article, j’ai peur que vous fassiez une confusion : le critère démographique n’est pas la clé en France pour la simple et bonne raison que la France est un pays qui est en capacité de renouveler ses générations (2,09 par femme, c’est quand même proche du 2,1 nécessaire non ??? ) parce qu’elle a eu une politique publique qui a facilité l’accueil des enfants. Ainsi les femmes ont pu s’insérer massivement dans la production. La question centrale pour la « population active » reste donc l’emploi qualifié et bien rémunéré et de véritable carrière professionnelle. Cela débouche sur plusieurs questions : - les étudiants qui se forment (et souvent travaillent) doivent cotiser pour leurs retraites. C’est normal que la productivité d’aujourd’hui cotise pour ceux qui assureront la productivité de demain, c’est l’une des raisons de la nécessité de faire cotiser les revenus financiers. C’est pareil pour la formation pendant l’emploi ou pendant une période de chômage. - une lutte contre l’emploi précaire sous toute ses formes et une politique favorisant la création de richesse par le travail : une banque, c’est utile, mais cela ne remplacera jamais une industrie en terme d’emploi direct et indirect !
Vous commettez une erreur : les entreprises bénéficient des impôts locaux soit par les marchés publics, soit par les politiques menées. Il y a peu d’entreprises qui se développent dans un territoire sans crèches, sans écoles, sans routes, sans activités culturelles, etc.... C’est un bénéfice indirect et à long terme. C’est la différence entre la politique basée sur l’intérêt général et celle à courte vue sur le retour sur investissement... C’est pour cela que l’on ne pourra jamais gérer une collectivité locale ou un État comme une entreprise (ou sinon cela donne la Grèce, l’Espagne, le Portugal, l’Italie, La France...).