Connaître le passé, c’est surtout utile pour comprendre le présent et agir.
Les machines à voter évoquées dans cet article sont bien en service maintenant alors qu’elles interdisent tout contrôle populaire de l’honnêteté des élections : Brest, Le Havre, Le Mans, Issy (coucou Santini), Marignane, Palavas, Orange, ... Et le vote par internet, modernité des modernité envahit les entreprises (CE), et les élections politiques avec l’AFE (assemblée qui élit ensuite 12 sénateurs, et bientôt des députés). L’UMP a généralisé depuis longtemps les élections sans méchants scrutateurs. Tiens, le MODEM aussi s’y est mis... Tellement beau que même le CNRS a tenté l’expérience cette année, avec une belle réussite ma foi. : brillamment, le taux de participation est passé de 44% à 32 % ! Les résultats ayant dépassé toutes les espérances, ce bel établissement (qui n’a plus de scientifique que le nom) va généraliser cette modernisation à ses autres élections.
Le vote à mains levées n’est pas un vote démocratique selon les critères habitiuels admis en Europe, car il n’est ni confidentiel ni anonyme. Le vote par internet n’est pas non plus un vote démocratique car il n’autorise aucune transparence.
Cela n’a aucun sens d’opposer les deux ou de dire que l’un est plus démocratique que l’autre...
Ce que je vois c’est qu’en France, le vote électronique ne cesse de s ’étendre, subrepticement mais sûrement alors qu’il interdit tout contrôle de la part des électeurs (absence de transparence, disparition des scrutateurs).
Il y a de nombreuses communes qui continuent à utiliser les ordinateurs de vote (Brest, Le Mans, Le Havre, Boulogne-Billancourt, Issy-les-Moulineaux, Marignane, Orange, Bourges, Mulhouse, Epernay, Lorient, Alençon, Courbevoie, Bagnolet, etc.), le vote par internet a été utilisé pour les prud’hommes à Paris, il a été imposé pour l’élection des membres du conseil de l’ordre des infirmiers, il est autorisé pour les élections des représentants des CE dans les entreprises, il va l’être pour des élections politiques : le Conseil Supérieur des Français de l’Etranger (qui ensuite élit 12 sénateurs).