Ce que je trouve dérangeant (entre autre) dans l’euthanasie, ce n’est pas uniquement la demande du malade en souffrance, c’est aussi le droit et la responsabilité morale de celui qui donnera le moyen d’arrêter la souffrance.
Il me semble que c’est un poids incommensurable que d’aider autrui à (lui donner les moyens de) mettre fin à ses jours ; est-ce qu’une loi sur l’euthanasie prendrait en compte cette dimension humaine ? Probablement. Mais de quelle façon ? Jusqu’à quel point ?
Comment entendre une demande d’euthanise ? Cette demande doit-elle être formulée plusieurs fois, à plusieurs interlocuteurs, et à des époques (en terme d’évolution de la maladie et de la souffrance) différentes, pour être "validée" ?
Comment y répondre ?
Qui doit ou peut, et de quelle façon, aider autrui à partir ?
Peut-on envisager des aides placébos et une aide effective (la balle à blanc du peloton d’éxécution) ?