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MaxiKap

MaxiKap

Actuellement, je suis consultant en systèmes d'information. Toutefois ma passion est et restera la musique. Je suis en effet auteur-compositeur-interprête et prépare actuellement mon premier album. Touché par la crise économique et écologique qui se trame, j'ai décidé de prendre ma plume pour dire ce que j'ai sur le coeur.

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  • Premier article le 12/01/2012
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Derniers commentaires



  • MaxiKap MaxiKap 13 janvier 2012 15:15

    Merci beaucoup pour vos encouragements ! J’espère que mes prochaines contributions seront à la hauteur de vos attentes.



  • MaxiKap MaxiKap 13 janvier 2012 14:33

     Il est assez périlleux de croire qu’une société est avertie si, et seulement si, au moins 80% de ces individus sont diplômés de l’enseignement secondaire. La prise de conscience politique est autant une affaire de curiosité, d’ouverture d’esprit, de prise de recul que d’éducation. Or, la société capitaliste à une fâcheuse tendance à ne pas stimuler ces autres organes de la pensée, pourtant nécessaire à la réflexion. Rappelez-vous cette phrase terrible de Patrick Le Lay à propos du temps de disponibilité du cerveau humain. Elle en dit long sur les réelles motivations du système en vigueur : l’individu doit être conditionné pour devenir un être consommateur dans le but d’augmenter les profits des sociétés privées. Il n’est donc pas question de stimuler les individus à prendre du recul sur l’environnement qui les entoure. Il faut les cadrer à penser comme les puissants veulent qu’ils pensent. Les médias, entités détenus par des entreprises privées, sont alors des armes infaillibles pour propager et conforter les idées du pouvoir dominant. Le temps disponible de cerveaux humain fourni par TF1 n’est donc pas uniquement destiné à vendre du Coca Cola. Il permet de faire accepter au plus grand nombre (ou du moins à la majorité…) la pseudo efficacité du capitalisme dans l’amélioration de la condition humaine. Cette idée (et ce n’est bien qu’une idée…) en devient alors une norme inamovible de société, qu’il est alors très difficile de remettre en cause sans la mise en route de l’ensemble des organes de la pensée réfléchie.

    Si vous ne me croyez pas, je vous invite à faire un test. Arrêtez 100 personnes dans la rue, et demandez-leur de vous expliquer des notions telles que « capitalisme », « socialisme », « différence gauche-droite » ou je ne sais quoi qui permette de mettre en évidence le niveau de leurs réflexions sur le sujet politique. Je pense que vous seriez assez surpris du nombre d’idées toutes faites sans réflexion personnelle et de  « contre-vérités »… Alors il ne faut pas s’étonner que, dans une telle société, la droite puisse avoir les faveurs des votes car, en définitive, la population est formée par le pouvoir et pour le pouvoir des détenteurs du capital (les capitalistes). Le conservatisme est donc de rigueur et, dans ces conditions, la droite peut dormir sur ces deux oreilles encore bien longtemps. Je réfute donc le fait que le choix des électeurs se fait en toute connaissance de cause. Il est souvent le fruit d’un travail pernicieux de manipulation mentale.

    Mais, cet état de stabilité est aujourd’hui remis en cause par la crise sociale, écologique et économique. Elle est en train de faire prendre conscience à certains de ces individus aliénés, que l’idéal capitaliste n’est qu’un leurre et qu’il ne mène nulle part ailleurs  que vers la destruction des écosystèmes et vers la régression humaine. Le Front de Gauche a donc pour objectif de proposer une alternative cohérente à cette société qui arrive à bout de souffle. Il a pour but de remettre au centre des préoccupations le progrès humain et le progrès écologique. Le combat est difficile, je le reconnais, mais les luttes ne se sont jamais gagnées dans la facilité !



  • MaxiKap MaxiKap 13 janvier 2012 01:38

    Les différents commentaires de ce post me donnent l’occasion d’étayer un peu mes propos. Il est assez difficile de définir avec précision les termes d’idéologie et de pragmatisme et de nombreux intellectuels s’y sont brulés quelques neurones. Mais nous pouvons tout de même les résumer de la manière suivante :

    - Une idéologie est un ensemble d’idées cohérentes les unes avec les autres qui permettent de théoriser la vie en société. Le capitalisme tout comme le socialisme sont donc à classer dans les idéologies.

    - Le pragmatisme quant à lui repose sur le principe de réalité.  L’action ne résulte pas d’une mise en pratique d’une idée mais d’une analyse du monde réel à travers l’expérimentation.

    En d’autres termes, si nous prenons l’analogie de la gestion de projet : l’idéologie serait la cible à atteindre, le pragmatisme serait une méthodologie expérimentale pour tenter de la mettre en pratique.

    Ces deux principes étant posés, revenons à notre contexte politique.

    Imaginons que le PS défende toujours l’idéologie socialiste. Son objectif serait donc manifestement d’essayer de tendre vers cette cible. Pourtant, la bifurcation prise par la social-démocratie dans les années 80 l’en empêche aujourd’hui. En acceptant les règles du néolibéralisme, les socialistes ont données les pleins pouvoirs aux capitalistes. Rappelons que le capitalisme est le système dans lequel les porteurs de capitaux sont propriétaires de l’ensemble des moyens de production. Donner les pleins pouvoirs aux capitalistes revient alors  à créer une classe dominante qui n’aura de cesse que d’exploiter les classes inférieures. Le progrès social n’est alors plus qu’un vaste fantasme réservé aux derniers idéologues de Gauche. Le seul moyen pour tenter de faire du social dans un monde capitaliste est donc d’être pragmatique…sauf que, dans un tel monde, où le capital détient les pleins pouvoir, la seule finalité possible est la régression sociale. Le saupoudrage proposé par le PS n’est alors utile que pour « faire passer la pilule ».  C’est la raison pour laquelle je dis que le pragmatisme de Hollande est tout simplement destructeur.

    A l’inverse, pour redonner un sens au progrès social et  placer l’Humain d’abord, il est nécessaire de soustraire le pouvoir aux mains des porteurs du capital. Ce pouvoir devant être alors réparti égalitairement sur l’ensemble des acteurs de l’entreprise. Ainsi, un modèle dans lequel les « capitalistes » ne sont plus la classe dominante ne peut plus être défini comme un système capitaliste et l’idéologie associée n’est alors plus normative. Par conséquent, l’idéologie socialiste reprend toute sa  place dans le possible des cibles à atteindre. Voilà pourquoi je dis que le salut ne viendra que par la résurgence de l’idéologie socialiste. 


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