maxime

"Pour le moment, sa progression ne semble pas se faire au détriment de F. Hollande ce qui peut expliquer que l’argument du vote utile est peu entendu. Il n’est pas interdit de penser qu’après avoir perçu leur ancien camarade comme un traître, certains voient maintenant qu’il peut être un facteur de succès en constituant une réserve de voix pour le second tour. Il assèche le vote d’extrême gauche et le réintègre dans le rapport de forces droite-gauche. Il glane quelques voix qui seraient allées à l’extrême droite et qui peuvent se porter sur Hollande au second tour. Cela libère F. Hollande qui peut se livrer à une séduction du centre"

J’aime beaucoup votre façon de sauter par-dessus l’électeur en décrétant d’office que les voix de JLM iront à Hollande au 2ème tour ; pas la mienne, en tous cas, et cela quelle que soit la configuration de ce 2ème tour. J’ai voté Chirac en 2002 (pour la 1ère fois j’ai voté à droite...  ), et 5 ans plus tard on a eu Sarkozy. Eh bien cette fois on ne m’aura pas, et de toutes façons le système politique est complètement vermoulu et sent le moisi.

« vous tuez en grande partie votre propos en faisant dans la caricature... »

Merci d’éclairer ma lanterne : où est la caricature très précisément ?

"un modèle qui doit encore être longuement soutenu et expliqué aux Français pour avoir une chance, comme je le souhaite, de devenir majoritaire un jour."

J’adore votre façon condescendante de traiter vos concitoyens de minus habens ! Pour le coup, c’est vous qui êtes caricatural.

« Je me ferais même une joie de tirez la chasse pour qu’ils rejoignent un endroit ou ils ont leur vrai place, le caniveau ! »

Je dirais plutôt que leur vraie place, ce sont les égouts...

« ... s’arrangera pour être présent auprès du pouvoir que celui ci soit de droite au de gauche. »

Voilà, tout est dit. Inutile donc, M. Schiffer, de faire un si long article sur ce faux sujet...

Néanmoins, cela vient confirmer l’opinion que j’ai de M. Hollande : la vraie gauche ne doit pas être cherchée de ce côté-là.

Ce qui me frappe et me réjouit à la fois, c’est de voir les « trognes » de Giesbert, de Joffrin, d’Olivennes, d’Elkabbach, de Poivre d’Arvor, de July... (la liste n’est pas exhaustive) : leurs visages trahissent toutes leurs compromissions, leurs retournements de veste...

Regardez le beau « vieillard » qu’était Jean Ferrat, fidèle jusqu’au bout à ses convictions ; ou encore le magnifique Guy Bedos...