Le pouvoir législatif agit de façon scélérate : cf.
l’amendement 274 de la loi de refondation de l’école par exemple.
Le pouvoir exécutif agit de façon clientéliste : toutes
les lois et codes dont nous avons besoin au niveau national et tous les traités
au niveau international existent déjà ; mais le gouvernement et l’état ne
les respectent pas, pour les raisons détaillées dans l’article.
(La résolution 67/82 adoptée tout récemment par l’assemblé
générale de l’ONU le 19 mars 2013 (« Prise en compte des besoins
socioéconomiques des personnes, des familles et des sociétés touchées par les
troubles du spectre autistique ou autres troubles du développement et par les
handicaps qui y sont liés ») s’ajoute à tout l’immense arsenal existant :
la loi Choissy, la loi du 11 Février 2005, le Code de l’Education, le Code de
la Santé Publique, le Code de l’Action Sociale et des Familles, le Code de
Déontologie Médicale, la charte sociale européenne, la Convention de l’ONU relative
aux droits des personnes handicapées, etc.).
Le pouvoir médiatique s’en fiche : la journée mondiale
de sensibilisation, c’était lundi dernier. Ah bon !? Un match de foot
PSG-Barça et un ministre qui reconnait avoir un compte dans un paradis fiscal c’est
évidemment bien plus important que la destruction de 400 000 à 600 000
français avec autisme et de leurs familles.
Il reste le pouvoir judiciaire : face à l’inertie du
pouvoir et face à la mauvaise foi/volonté des professionnels, il faut viser le
porte-monnaie pour mettre au pas ces récalcitrants.