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  • médy... médy... 14 septembre 2013 17:20

    Désolé si je participe au débat sans avoir lu les 67 points, mais je pense adhérer néanmoins totalement à ta démarche.

    Ce qui m’a fasciné avec Girard c’est qu’il a toujours cru que l’usage du sacrifice pour apaiser les rivalités mimétiques se restreignait aux sociétés « primitives ».

    Mais pourtant excusez du terme, toute la putain de société contemporaine a recours à des boucs émissaires...

    Il faut être alors totalement aveugle à ce type de violence symbolique ou bien réelle pour que « ça marche », à l’instar de ce qui se passait dans les sociétés auxquelles Girard attribue ce mécanisme compensatoire inconscient mais terriblement codifié.

    Dès le plus jeune âge à l’école, des boucs émissaires... puis on est très vite obligé de se nourrir de cette véritable « industrie du théâtre sacrificiel » qui abreuve les masses de sang animé, numérique ou bien réel. Les séries animées, les jeux vidéos et les films qui remplissent cette fonction soudent les bandes de copains ou de collègues, tout en nous faisant accepter la hiérarchie et le recours au bouc émissaire. Dans la cours de récré : « eh t’as vu le mec qui s’est fait broyer vivant par la machine à Saw6 ? Trop fort ! » ou alors « j’ai killé plus de 2000 zombies infectés et mon perso a gagné trop en level » « whaou trop bien ce nouveau jeu , Borderline 3 ! les headshots font vraiment trop vrai ! t’es limite éclaboussé par les particules de cervelle... ». Pendant que dans l’entreprise, autour de la machine à café qui fait office d’autel : « Il a raison le ministre, il faut vraiment faire la chasse aux assistés (ou bien aux Roms, aux racailles...) » « Je pense qu’on a trop attendu, si on intervient pas les Barbus viendront établir des cellules dormantes chez nous ! » « J’ai bien aimé comme le dernier candidat s’est fait humilier par le jury de la Nouvelle Poire, c’était jouissif ! »

    Je me souviens du jour où j’étais en plein dans « la Violence et le Sacré » et que j’ai buté sur une couverture de « Direct Matin » je crois, où il était écrit en gros titre : « Berlusconi et Papandréou, les sacrifiés de la Crise »... ça a alors fait un flash dans mon esprit vois-tu. Crise mimétique, sacrifice, bouc émissaire.. mmh ! Bien que dans ce cas, les vrais sacrifiés ne soient pas ceux-là ! Les sacrifiés de la crise sont plutôt les millions de personnes qui vont à l’abattoir, ou à l’esclavage, mais en silence. C’est à partir de là que j’ai commencé à faire attention aux usages du Bouc émissaire par la société dominante contemporaine. J’ai remarqué progressivement que la canalisation de la frustration et donc de la violence collective était vitale pour ceux qui dirigent le troupeau ! On pourrait écrire des ouvrages sur les institutions qui oeuvrent dans ce sens, et ce serait moins sujet à interprétation que les textes utilisés par Girard.

    Pourquoi toutes ses activités de contemplation ou de participation simulée (ou réelle) à des actes de violences qu’on peut assimiler à des sacrifices car totalement gratuits ?

    Quels sont les effets induits par la normalisation de ces activités ? Que se passerait-il si on les proscrivait peu à peu de notre mode de vie ?



  • médy... médy... 7 septembre 2013 18:24

    Même ce que l’on fait ici me semble finalement inhumain : nous parlons avec des personnes que nous ne voyons pas, voir que nous ne verrons jamais !

    Sinon, je souscris à votre description de l’usine parisienne, je comprends votre ressenti. Ce fut pour moi un véritable choc au retour de mon voyage sur les côtes bretonnes, où je n’avais ni voiture, ni maison, mais absolument tout l’espace et le temps dont j’avais besoin.

    Mais dites-vous que c’est seulement notre point de vue partagé. Je pense qu’en effet, la plupart des éléments dociles qui servent de rouages à la grande horloge de la « société » dominante contemporaine sont véritablement des serviteurs dévoués à la cause. Malgré tout, ce qui compte c’est de savoir comment vivre autrement !



  • médy... médy... 6 août 2013 21:58

    Je te dis merci également ! ça faisait quelques semaines que je voyais ce mot étrange sur le net sans savoir vraiment ce que cela signifiait, et c’est en lisant ton article que j’ai eu envie d’amorcer une petite recherche.

    Mon cursus c’est la Sociologie et l’Anthropologie alors je suis quelque peu habitué à analyser les dynamiques culturelles d’aujourd’hui et d’hier. Tout est lié et nous restons des humains quoiqu’il arrive. C’est pour cela qu’il faut se méfier de ces évolutions sociétales qui sont presque totalement planifiées par les maîtres marionnettistes disciples d’Edward Bernays.

    Ravi d’avoir pu apporter ma participation à la réflexion sur le « swag » pour l’élargir au-delà !



  • médy... médy... 6 août 2013 16:08

    Hahaha !

    Abruti.



  • médy... médy... 6 août 2013 15:49

    Je suis totalement avec toi Olivier, mais sur le SEL je me suis posé une question toute bête :

    Qui contrôle les « crédits horaires » ? mmh..

    Je serais plus en faveur d’un système du tout gratuit, donc l’éducation au partage et à la participation y serait un pilier fondamental.

    Sinon on pourrait revenir à l’étalon-or comme monnaie, en lui attribuant une valeur temps-énergie nécessaire à son extraction, comme toutes les autres choses qui seraient données en échange.

    Un simple petit appareil portable à batterie écologique si possible, rechargeable manuellement ou par l’énergie solaire, suffirait à mesurer la pureté d’un échantillon d’or aussi rapidement ou presque que de peser des légumes. N’est-ce pas ?

    Merci

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