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Mélanie Talcott

Mélanie Talcott

Etre, ne pas paraître... phrase qui encadre l'entête de mon blog L'Ombre du Regard, me résume assez bien.
Je vis, je lis (beaucoup), je voyage (moins) et j'écris quand j'ai quelque chose à dire...

Tableau de bord

  • Premier article le 21/11/2015
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Derniers commentaires



  • Mélanie Talcott Mélanie Talcott 1er décembre 2015 12:58

    @Alren
    En l’occurrence, Alren, ce sont deux Occidentaux qui parlent et non des Indiens (et ce livre est en partie basé sur des faits réels) et croyez-moi, j’ai entendu pire...

    Un exemple (soft !) ? Un jour, dans un magasin (à Pondichéry), une bourgeoise expatriée de longue date m’a priée de bien vouloir « laisser mon singe » (un ami Indien) à la porte dudit établissement.



  • Mélanie Talcott Mélanie Talcott 1er décembre 2015 10:35

    @Ramana

    Merci, mais ne préjugez pas de ce que je vois ou ne vois pas. J’ai vécu cinq ans en Inde (c’est tout récent) et ma famille proche compte quelques indiens parmi elle. cordialement, Mélanie



  • Mélanie Talcott Mélanie Talcott 30 novembre 2015 20:10

    Bonjour Ramana et merci pour ce poème d’Aragon...

    Mais, si je puis me permettre, une poésie sur la misère ne fait pas de la misère une poésie...



  • Mélanie Talcott Mélanie Talcott 30 novembre 2015 14:24

    Bonjour

    Ce n’est pas vraiment le sujet, mais bon... Cela dit, il n’y a aucune poésie dans la misère, à mon avis.



  • Mélanie Talcott Mélanie Talcott 22 novembre 2015 16:16

    @Le p’tit Charles

    Je n’ai pas dit cela. Du tout... L’immoralité leur appartient et le sens de l’honneur, chez la plupart, il n’y en a point, sauf celui qui confère à leur opportunisme, de belles justifications. La lâcheté et le compromis à géométrie variable. Je me rappelle d’un « quand moi, je serais président ».... Pas de dictateurs à l’Élysée et tout le tintouin...

    Non, p’tit Charles, tout n’est pas permis. Mais si individuellement, on peut se tenir à ce cap, collectivement, ça craint, d’autant plus qu’on collabore en se taisant.... au nom du pétrole (entre autres) qu’on veut mettre dans nos bagnoles... des avions que l’on veut prendre, des fringues que l’on veut porter, en se foutant que d’autres en crèvent.

    Pour illustrer, voilà ce que j’ai écrit dans un de mes bouquins Les Microbes de Dieu :

    Mais, Neill, vas-tu me répondre, l’électricité c’est quand même mieux que la bougie ! Avoir une opinion, le cul sur un sofa et le doigt en zapping sur la commande à distance, c’est chouette, n’est-ce pas ? Tout le monde veut aller vite, tout le monde veut prendre l’avion, partir en vacances, aller là et encore là. Qu’est-ce qu’ils te disent tes copains ? « On a le droit »… Et si tu leur expliques : sans doute, mais consommer a un prix, ils te répondent, l’acné buté : "peut-être, mais j’en ai rien à branler du moment que j’ai ce que je veux…"

     - C’est un peu ça, Neill ! Mais, ils ne sont pas tous ainsi. Heureusement !

     - Mais il n’empêche, Margaux, que la gravité de ce que nous sommes et vivons actuellement est absolument liée à ce que nous consommons. Elle implique des meurtres. Mais on aime bien être rassurés sur la non-culpabilité que nous avons dans ce marché de dupes. Bien sûr que je ne veux pas tuer pour jouir de cette consommation effrénée, pour qui me prends-tu ? Mais je ne suis pas contre que d’autres le fassent à ma place. Alors, mieux vaut penser que c’est le technocrate, le responsable de ce drame, ou les salauds de politiques, les salauds de banquiers, quand non les salauds de flics et de militaires. Cela nous rassure, au même titre que l’on se sent solidaire et fier qu’il existe une mère Teresa, un Michael Moore ou un Stéphane Hessel, qu’il y ait toujours quelque part un apôtre qui partage son manteau avec celui qui n’a rien, pas même des technocrates pour lui barrer son horizon « no future ». Tout de même, "faut pas pousser, c’est pas pareil !", comme diraient tes copains. C’est certain, ce n’est pas pareil. Nous, nous sommes des égoïstes conscients. On ne partage pas ! « 

    Et quelques lignes plus loin : »On vit dans une société hypocrite dotée d’un cerveau qui a plusieurs strates. La première, c’est l’illusion d’un bonheur, d’un paradis perdu, la faute ; la deuxième, ce sont nos besoins masturbatoires, au sens psychique du terme, la bagnole comme un fantasme sexuel ou l’écran plat grand format pour donner de l’ampleur orgasmique à la bière-foot-on-a-gagné. Quant à la troisième, c’est la strate de l’ambigüité, parce que la nécessité que tu as du confort et du superflu, implique des massacres, des guerres, des magouilles et des services secrets.  
    Tu as besoin de caoutchouc ? Quelqu’un saigne les arbres pour toi et nique la forêt. Tu as besoin de baskets qui font bip-bip et mettent ton métabolisme au ras du pavé, des mômes les fabriquent pour toi et en crèvent. Tu adores cette pétillance brune qui te coule le rêve américain à fond de gorge ? Des gens meurent de soif faute d’eau potable pour que tu puisses "ouvrir du bonheur" en bouteille, ignorant sans doute que le coca-cola a fait aussi le ravissement des nazis.".... and so on...

    Cordialement, Mélanie.


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