Il n’existe en fait que deux types de journaliste : ceux qui peuvent se prévaloir de cette qualité et ceux qui ne sont que les porte-parole d’une rédaction qui leur est imposée. Les premiers exercent un métier à risque, celui de présenter les faits tels qu’ils sont ; les seconds exposent une interprétation de la réalité qu’on leur demande de promouvoir. Les premiers sont rares car nobles d’esprit et téméraires et font l’objet de percécutions lorsqu’ils sortent de l’anonymat, percécutions allant jusqu’à l’élimination physique (Albert Londres) si les pressions financières (Denis Robert) ne suffisent pas.