Passionnée de développement durable et de nouveau média, je m'intéresse en particulier aux expériences inspirantes dans ces deux thématiques et à la façon dont la jeunesse africaine se les approprient.
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt vos articles. Cela m’a permis d’en apprendre... notamment que d’une couche militante à l’autre il n’y a qu’un pas finalement (sauf que cela se mesure à la taille des équations).
Je m’intéresse en particulier aux précédents épisodes de réchauffement climatique que vous rapportez et que j’’ai pu consulter moi aussi. Parle-t-on de réchauffements climatiques précédents non-liés à une activité anthropique, en si étroite relation (comparaison) avec un autre réchauffement presque dupliqué par cette activité anthropique qui ne commence à réellement produire son excédent de CO2 qu’avec les révolutions industrielles (donc pas avant le 17e siècle) ? Et je pourrais aussi très bien m’interroger sur la reproductibilité de vos relevés expérimentaux avec le CO2 et sur l’échelle au-dessus de laquelle ils cessent d’être pertinents.
Mais là n’est pas le débat cela dit, et je ne souhaite pas vous suivre dans vos délires anti-carbone, puisque ce n’est manifestement pas le seul sujet de mon article. Le développement durable ne concerne pas qu’une réduction du CO2 (ce serait trop faire plaisir aux bornes de votre esprit), et il s’agit de l’exact opposé de l’industrialisation sauvage dont je vois dans votre commentaire précédent que vous en savez quelque chose... de l’intérieur. Il s’agit d’arbitrer les outils entre une production de déchets industriels qu’on ne peut plus s’autoriser et la création de structures économiques qui respectent la vie des populations qu’elles sont censées enrichir. Et c’est vrai que cela nécessite aussi une approche pluridisciplinaire et que les bornes d’une « formation académique » ne suffiront plus vraiment. Mais je ne vous demanderai pas de sortir de votre camisole faite d’équations militantes et de douces convictions : elle est très bien nouée, qu’elle le reste. Après tout ni vous ni moi ne serons là dans quelques décennies pour dire à l’autre « j’avais raison ». Donc le temps qu’il me reste, je vais essayer de l’utiliser à autre chose qu’à essayer d’opposer des arguments à des credo.
@JC_Lavau Je n’y connais rien à ces questions trop techniques, physico-chimie des sols et tutti. Mais je m’arme de constats et d’observations empiriques (vous qui semblez si bien vous y connaître vous devez savoir ce que c’est non ? une observation empirique). Voila. Je suis disposée à vous les communiquer si vous souhaitez en apprendre plus sur la question. Et sinon vous avez le droit d’estimer qu’il s’’agit d’une vaste escroquerie... après tout pourquoi pas ? d’autres ont eu le droit de penser avant vous que la terre était plate non ?
@JP94 Nous nous préoccupons plus de savoir ce qu’on pourrait exploiter de cette île extrêmement riche afin que tous les acteurs soient bénéficiaires. Le développement durable est une projection positive qui laisse profiter la génération actuelle et future avec ces ressources que Madagascar possède. Si certains estiment que le développement durable n’est pas encore pour Madagascar, je pense en ce qui me concerne qu’on peut illustrer les domaines fertiles desquels ce pays peut tirer profit, et cela dépend certes de la forme de gouvernement et de la moralité des élites, mais ceci n’est qu’un paramètre partiel (partial ?) de l’analyse.