C’est pas vraiment une question de vie ou de mort de l’espèce humaine.
C’est la remise en cause d’un mode de vie planétaire à l’énorme inertie.
Si pour une tribu nomade, il n’y a plus de gibier à un endroit, elle va ailleurs et trouverai un autre troupeau, des baies.
Si pour une aire urbaine de 10M d’habitants l’approvisionnement en nourriture cesse ou diminue très fortement, c’est pas le même cinéma.
C’est par ailleurs ce qu’il semble s’être passé lors des printemps arabes ! Une Sécheresse en Ukraine/Russie, grand exportateur de blé combiné à une très faible affluence touristique en Tunisie à fait exploser le prix des denrées alimentaires (idem en Egypte).
Et avec la raréfaction du pétrole, il semble qu’il sera encore plus difficile de faire appel aux importations pour palier aux accidents alimentaires.
« On retrouve toujours chez vous la même absence de rigueur scientifique »
ça fait parti du personnage. Ensuite il dit que c’est le GIEC qui bidonne ses données sans trembler des dents. C’est rare d’atteindre ce niveau d’absence d’honnête intellectuelle.
« Les satellites début 20eme siècle il n’y en avait pas. Les stats du GIEC sur les époques passées sont de vastes fumisteries inventées. »
Vous ne pouvez pas à la fois dénigrer les données du début du 20ème utilisées par le GIEC et relativiser le réchauffement actuel en parlant de l’optimum médiéval dont les données sont encore plus parcellaires et imprécises. Ne faites pas ça, au moins par honnêteté scientifique.