Je pourrais faire miens la plupart des thèmes développés à une exception prêt. : la référence à la cigarette (ou au cigare ) ! Notez que je n’emploie pas le mot tabac. Simplement parce que je ne m’érige pas en porteur de la bonne parole ! Ce que fait un individu ne doit concerner que lui même et les personnes avec lesquelles il interagit directement : ses enfants, sa famille...Mais en aucun cas la communauté des hauts fonctionnaires et dirigeants politiques qui rédigent les textes de normalisation juridique. Quant aux autres communautés : qu’elles soient maintenues dans l’état de droit et qu’elles fichent la paix aux autres. je n’ai donc aucune objection à la libre consommation de tous produits correctement étiquetés dans leurs fabrication et leurs effets - ici on trouve le rôle sécuritaire de l’état. par contre l’usage public de la cigarette est une atteinte directe à ma présence dans les lieux publics. je me souviens encore de l’époque où je ne pouvais fréquenter aucun espace public - restaurants bars etc sans ressortir en toussant et imprégné d’odeur de tabac. libre à tous de chiquer ou de sniffer ---- ou même de s’injecter !
Pas d’accord avec l’article - pas le moins du monde. Comme d’autres Yacub a été fascinée par le personnage. Fascinée, non pas amoureuse, ..etc - c’est à dire attirée comme apparemment tant d’autres, par l’image de l’homme fort, méprisant, puissant (politiquement) etc ... cf : « la nuit des rois » de shakespeare : la comtesse est maltraitée par le page et elle le trouve immédiatement séduisant. C’est la morgue, hautaine qui séduit tant. Strauss Kahn, que je n’ai jamais rencontré, doit donné l’impression d’être sûr de lui. Mais dans la fascination, il y a deux versants simultanés qui s’ignorent. Le premier est celui que tout le monde voit, le second est la haine pour cette fascination quand celle-ci se dissipe. Alors la personne fascinée déteste l’image de décérébrée qu’elle a d’elle même. Elle se voit en victime. Tout de même si on regarde la photo de M Iacub sur cette page, on ne peut s’empêcher d’être surpris que ça ait fonctionné aussi longtemps que 8 mois. Bip...bip....
Bonjour ; Pourquoi les fabricants au pluriel ? Il me semblait que Philips avait un monopole ! Et dire que j’avais lu,éclairé par une lampe à incandescence, que la thèse libérale de Ricardo impliquait la concurrence. C’est sûr, à l’époque, je ne bénéficiais pas d’un éclairage fluo compacte. Sans intérêts les lampes fluo compactes ? En voici une bonne blague ! Demandez aux actionnaires ! Surtout à ceux qui ont un gros paquet et qui de ce fait peuvent siéger au Conseil d’Administration et se verser des stock options : ils vous diront : « y’a bon lampes fluo compactes ». La santé ? J’avais lu qu’on aurait pu ’blinder’ ces lampes pour éviter les émissions électromagnétiques. Balivernes futiles et pertes de temps « et de compétitivité entraînant un surcoût et le chômage massif de la jeunesse » - (p.s. la phrase entre guillemets est une rengaine à apprendre par cœur - ça vous évitera de perdre du temps à écouter nos bons apôtres - cf : lire de Nizan : « les Chiens de Garde » et voir ou revoir le film « les nouveaux chiens de garde ». DONC quid de cette fameuse santé ? Laquelle ? La vôtre, la mienne pardi. ! Vous voyez bien que c’est sans importance. Et ce mercure toxique qui s’échappe si on casse le tube ? Ils n’ont qu’ à faire attention. Je coupe. Désolé. Je suis inquiet. Il faut que j’aille voir si les terroristes ont encore fait des progrès et menacent nos valeurs.... Bip,...bip
Que reprocher au juste à Marcela Yacoub et à Joffrin ?
Au
« Pays-des-droits-de-l’homme », il est un droit on ne
peut mieux respecté. Il s’agit du droit à pratiquer l’idolâtrie.
Les adeptes de cette
pratique, très largement majoritaires dans la population gagneraient
à une explicitation qui éviterait ces tirades enflammées
d’indignations.
Il en est ainsi des
idoles : elles fascinent. À leur endroit, l’individu éprouve amour-désir et haine en même temps.
Strauss Kahn était
objet d’idolâtrie. C’est le propre de tout homme/femme providentiel.
Combien de femmes, qui
ne l’avaient jamais vu, ai-je entendu dire « Strauss Kahn est
séduisant » ?
Combien d’hommes, qui
ne lui avaient jamais adressé la parole, ai-je entendu dire
« j’aimerais être comme lui » ?
Mauvaises questions !
Essayons plutôt
celle-ci :
« Comment un
homme, présenté comme
- très puissant
politiquement – ancien ministre des finances, directeur du FMI,
candidat probable au nec-plus-ultra de la puissance en France :
le poste de Président de la République, tombeur assuré de Sarkozy, lui-même idole flétrie, etc...
- coureur de jupons
notoire ou supposé.
- Et très riche
ne serait pas
séduisant au superlatif ? »
Ceci n’est pas sans
nous rappeler le roman « Don Quichotte ». A peu près à
la moitié, apparaît une femme intégralement voilée de la tête
aux pieds qui parcourt les plaines arides de l’Ibérie en chemin vers
son futur époux. Tout le monde en parle mais personne ne l’a jamais
vu. Et elle est belle, immensément belle, c’est à dire infiniment
désirable. On a envie de dire : d’autant plus désirable
qu’inatteignable. Difficile d’être moins rationnel.
On dirait que tous ces hommes qui en parlent ont été contaminéssans s’en rendre compte.
Strauss Kahn est donc
séduisant, désirable. Et bien sûr, ce point de vue ne peut être
qu’objectif. Il énonce une vérité.
Ça m’apparaît d’autant plus
vrai que mes copines, que mes potes, qui ne l’ont jamais rencontré - mais qu’importe - sont comme moi, disent comme
moi, souhaitent comme moi. Je suis rassuré : je ne me prosterne pas devant une idole. Je constate simplement que cet homme rassemble en lui toutes les
qualités qu’il est possible d’imaginer. Je suis normal.
Si ce n’était pas le
cas, si je n’étais pas objectif dans mon admiration,
dans mon désir inconscient d’être comme lui, d’être lui, alors je m’apercevrais que l’origine de cette admiration ne vient pas de moi, n’est pas issue de mon
cher, mon si cher, moiprofond, de ma capacité de voir et d’analyser,
de ma raison.
Il me faudrait réaliser
que j’ai été contaminé par les autres, par la masse, par la
meute. ! Horreur ! Quelle horreur !
Fascinant Strauss
Kahn ! Toi qui invites à l’amour, tu invites aussi à la haine.
J’aime, que dis-je : j’aime ; j’adore ; je me prosterne
devant l’image que tu représentes : pouvoir et richesse et
surtout pouvoir et en même temps, je hais ce désir que tu suscites
et qui sournoisement fait de moi un décérébré.
Sois prudent ! Tu
marches sur une corde raide ! Au moindre écart, ce sera la
chute de ton image et alors l’obscure clarté de mon ressentiment se
matérialisera. Jalousie, envie, haine supplanteront admiration et désir. Et tu deviendrais un monstre coupable de m’avoir trompé sur la vérité, objectivement coupable.
Je te le ferai payer.
Payer pour avoir levé
le voile sur mes dérives.
Payer pour avoir
réveillé « ma douleur de vivre et ma peine de
penser. (Tocqueville) ».
Alors : Que
reprocher au juste à Marcela Yacoub et à Joffrin ?
Rien ! Sinon d’avoir parcouru le chemin de l’idolâtrie jusqu’à
la lie.
Révélation sur la vie
privée ? Quelle rigolade ! Laquelle/lequel d’entre nous
a, à ce point, perdu la mémoire, qu’il a oublié les parties « de
jambes en l’air » de ses jeunes années ?
De plus, les ateliers
d’écriture fourmillent de personnes qui peuvent vous sortir de splendides
« cochonneries croustillantes », fictives ou non, au km.
Qu’elle punition ?
Peut être devrions nous éviter de donner à Joffrin et à Yacoub la joie de penser qu’il ont réussi à nous convaincre que leurs
indigents récits avaient un but publicitaire et commercial –
« vendre un max et faire du fric » et n’étaient pas une
tentative inconsciente de dissimuler une idolâtrie profonde et un
vide abyssal.