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Mikael Eon

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  • Mikael Eon Mikael Eon 7 septembre 2010 22:47

    Si nous décidons de prendre le parti de la peinture nous devrons convenir que peindre n’est pas discourir, peindre c’est faire, c’est savoir faire. Peindre c’est créer du sens et des sensations. Peindre c’est traduire le réel, celui du vécu de l’artiste forcément, celui du monde où il vit forcément. La peinture comme pensée, comme création, comme traduction (synonymes), pose des objets visuels dont la valeur peut être reconnue en tout temps et en tout lieu.

    Nous revendiquerons ce qui de tout temps a défini l’artiste, et ce qui hiérarchise les artistes entre eux 

    Le métier

    La volonté de transcender le réel

    L’insertion de la création dans son temps et dans l’intemporel

    Nous exclurons ceux qui miment ou dévoient l’art, qui érigent des bribes en totalité par :

     L’absence de savoir faire
     La négation de la transcendance
     L’absence de dimension rhétorique.

     Le métier :

    C’est l’acquisition d’un savoir faire, la maîtrise d’une ou plusieurs techniques , l’affirmation d’un style. Aucun savoir faire, aucune technique, aucun style ne surgit ex nihilo. Le métier c’est la trace de l’expérience des autres dans l’épreuve de son expérience propre.

    Le métier de l’un et le métier de l’autre n’ont pas la même qualité. L’apprentissage, le travail qu’implique l’acquisition d’une technique lui confère une valeur.

    Il n’y a peut être pas de progrès en art mais il y a filiation toujours. La création considérée comme devant obligatoirement nier le passé aboutit inéluctablement à des impasses, si, à l’antithèse, ne succède pas la synthèse ou l’affirmation d’une autre forme. De négation en négation la matière, la forme la couleur, les techniques et les styles, disparaissent jusqu’à ce que ne soit conservé que le concept. Tout art est en soi conceptuel. L’art conceptuel est la dernière épuration de l’art, où l’art a disparu au bénéfice du discours sur l’art.

    La transcendance et sa négation :

    L’art transcende le réel, ne s’en voulant jamais la représentation ni l’illustration, se posant en interrogation ou interprétation. L’art est avant tout traduction, c’est à dire pensée, réel qui devient en devenant signe, langage, dépassement, l’art est création d’avenir, jamais recréation. Il est synthèse ou dépassement, non démembrement. Que cette transcendance se colore selon la culture et l’époque de magie de religion d’idéologie profane ou sacrée, qu’elle soit créatrice d’émotion, de sentiment, est affaire de lieu d’homme et de temps. L’essentiel est l’émergence d’une nouvelle réalité, d’une œuvre.

    Un art qui s’auto-complaît dans la mise en scène ou la dialectisation de sa dirilection, n’est plus un art mais une perversion idiosyncratique de l’art, une autophagie, un cercle vicieux, une tautologie, un onanisme entropique.

    La peinture est par essence rhétorique

    Tout mode d’expression n’est pas art. Par art nous entendons «  grand art  », par opposition aux arts mineurs qui tiennent plus de l’artisanat ou de la production populaire, de la décoration ou des techniques de communication, du merchandising, du design, ou de la publicité. L’art, le «  grand art  », n’a pas de fonction utilitaire. L’art a une fonction rhétorique. Cette fonction peut opérer dans le registre des idées, des sentiments, des sensations, mais essentiellement à un niveau que nous pourrions qualifier de proto-conceptuel, où jouent des archétypes universels. L’apprentissage du regard, la «  culture  », est ce qui permet de reconnaître dans la traduction que constitue chaque œuvre particulière, la phrase universelle que l’artiste a voulu prononcer.

    Le parti pris peinture, c’est le parti pris d’un art où, sur quelque support que ce soit, par des formes, des couleurs, des matières, l’artiste, manifestant un style et une technique affirmés, donne en une œuvre intemporelle, un fragment de sa traduction du monde. 



  • Mikael Eon Mikael Eon 19 octobre 2009 10:48

    Nul besoin de tancer les mâles. La grippe AH1N1 et ses variantes sont là. On évoque déjà le cas de trois petits cochons touchés par la grippe porcine aux USA ce matin.

    La suite est écrite, vous pouvez la connaître en téléchargeant gracieusement XXPOWER :
    http://www.lulu.com/items/volume_23/360000/360205/3/print/360205.pdf

    Évidemment vous pouvez également l’acheter si vous voulez :
    http://www.lulu.com/content/livre-%C3%A0-couverture-souple/adama-lheure-de-ga%C3%AFa/398251



  • Mikael Eon Mikael Eon 22 septembre 2009 21:59

    Cette émission m’est totalement inconnue, je la découvre sur les vidéos intégrées à votre article. Si je ne suis pas mécontent de l’avoir ignorée je suis navré de savoir qu’elle existe.

    Mais qu’est ce que c’est que ce cinoche et qui sont ces clowns ?

    On peut imaginer que chacun, en petit comité, a du talent pour moquer ou croquer, peut-être bien trousser de jolies phrases pour énoncer de belles vérités. Ce sont des chansonniers des tâcherons de l’apostrophe OK !

    Mais là, réunis dans ce décor de guignol, c’est un étalage d’insignifiance. Pourquoi regarder ces pitreries de peoples ? Pourquoi chroniquer sur de tels non-sujets ?

    L’avis de Carlier sur Morano peu me chaut, ce qui m’ennuie c’est que l’on puisse se soucier de lui et de ses mauvaises manières qui n’ont rien pour déparer dans cette compagnie là.



  • Mikael Eon Mikael Eon 12 septembre 2009 19:27

    Attention.

    Une grippe peut en cacher une autre.

    Le cygne noir se cache peut-être dans la peau d’un suidé.

    Le changement de paradigme, dont on cherche partout les voies d’établissement, n’assoira-t-il pas ses fondations sur cette panzootie suivie de cette pandémie que décrit « Adama » ?

    Qui sait ?

    Certains romans sont des rêves sur papier et certains rêves sont prémonitoires.

    http://www.lulu.com/content/livre-%C3%A0-couverture-souple/adama/1151414

    Le roman peut être téléchargé gratuitement ou acheté sur papier.

    Le vecteur de la maladie n’a pas encore été trouvé. Attention


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