Encore un bon article. Cela me fait toujours plaisir de vous lire.
Comme vous le dites la clé de cette nouvelle appréhension de l’univers et du vivant passe par une réelle compréhension du lien entre l’information et l’entropie (ou plus simplement l’énergie). Mais sur ce point, je pense que nous pensons à l’envers ou partiellement. Nous négligeons l’autre face, la néguentropie, cette tendance que la matière a à « s’agréger », à échanger et à se complexifier pour justement utiliser au mieux l’énergie potentiel du vide dans des boucles auto-organisatrices. C’est comme si nous ne voyons que de multiple explosions sans voir les implosions que cela entraine entre les ondes de choc !
Je n’ai pas la solution, et encore moins la démonstration mais je pense que nous devrions plus chercher autour du lien entre l’information, la vitesse et la stabilité de l’échange, et la température (ou potentiel énergétique). Voir le « vivant » comme une propriété de cristallisation dynamique de la matière pour une utilisation optimisée de l’énergie dans un cadre de refroidissement général. Regarder encore la beauté d’un flocon de neige...
Maud a raison. Mais n’attendons l’agence mondiale de l’environnement. C’est à chacun de nous de participer au réenchantement, à la convivialité et au respect des autres vivants qui nous entourent. Nous n’avons rien à attendre de nos gouvernements pour l’instant. Organisons-nous en réseau circulaire, spirale pour sensibiliser et agir. Créons autour de nous une dynamique sur quelques principes simples.
Bien manger = cultiver, élever et acheter juste, cuisiner, partager, composter, recycler.
Bien dormir = avoir empli sa journée, avoir bonne conscience.
Cependant les usines vont aussi changer, s’automatiser jusqu’à devenir des immenses imprimantes 3D (d’ailleurs je trouve le terme imprimante 3D impropre, avis aux néologistes...)
De nombreux emplois seront créer pour les créer et les entretenir.
Aujourd’hui le problème c’est comment on va organiser un modèle social et économique qui soit démocratique dans le cadre de cet automatisation.
Ce modèle doit aussi se développer en open source et sur un fonctionnement en coopérative, c’est primordial, si nous ne voulons pas être écrasé pour quelques uns.
Mais oui, nous pouvons désormais créer une société mondiale du partage !
pourquoi ne pas inclure le protéome dans la définition d’un système cognitif, le protéome en plus de structurer la cellule peut aussi être vue comme un réseau de communication entre l’intérieur et l’extérieur de la cellule. Les réseaux de protéines ont probablement une action régulatrice sur les microARN (en feedback).
la relation complexe génome transcriptome serait vue comme computationnelle (computo) et la relation génome transcriptome protéome comme un ensemble cognitif. Pour qu’il y est du cogito je crois qu’il faut un computo bien sure mais aussi une relation avec un extérieur et donc une interiorité.
En gros pour moi l’unité cognitive est la cellule et non simplement le processus de computation (calcul)