L’enthousiasme d’Allende pour le projet Cybersin de contrôle total de l’économie par un ordinateur façon Big Brother confirme ses velléités totalitaires, au sens orwellien. Par ailleurs il concorde avec le passé eugéniste d’Allende. Idéologie racialiste théorisée dans sa thèse de 1933 à la faculté de médecine de l’université du Chili intitulée « Hygiène mentale et Délinquance ».
Thèse où il expliquait que « les Gitans constituent habituellement des groupements délictueux où règnent la paresse, la colère et la vanité. Les homicides sont très fréquents entre eux », que les arabes sont « imprévoyants, oisifs et portés au vol ». Allende y développait aussi une méthode « scientifique », où il préconisait entre autres l’internement des malades « incurables » et le traitement autoritaire des patients atteints de maladies mentales liées aux « déviations sexuelles » telles que l’homosexualité, ainsi que les toxicomanes.
Idéologie eugéniste qu’il mit en pratique en tant que ministre de la Santé en 1939, sous le gouvernement de Front Populaire. Son programme comportait ainsi la stérilisation des malades mentaux, y compris les enfants, au nom de la lutte contre la criminalité et les maladies infectieuses. Allende déposa même un projet de loi justifiant ces mesures comme un outil de « défense de la race avec un aspect coercitif composé de mesures eugéniques négatives ».