Comme je le disais au sujet de l’autre article : un titre racoleur, une analyse populiste et aucune mention de la démission parentale.
Malgré un père ouvrier et une mère sans emploi et des fins de mois plutôt difficiles jamais mon éducation ne m’aurait permis de conduire ainsi face à un professeur. Et donc jamais un de mes professeurs n’a « démissionné ». Evidemment, j’ai pris quelques « dérouillées » comme on dit par chez moi. mais je me r’en compte aujourd’hui que c’était pour la bonne cause.
Mr Paul Villach, malgré le titre racoleur et l’analyse « populiste » qui vous développez, votre article a le mérite d’ouvrir le débat.
Vous accablez cette professeur parce qu’elle « démissionne » devant de tels comportements. Mais qui d’autres que les professeurs accepteraient de venir travailler sachant ce qu’ils vont subir. Imaginons n’importe quel autre métier et essayons de transposer la même « ambiance » sur le lieu de travail. Personne n’accepterait de travailler dans ces conditions.
C’est d’une mauvais foi sans limite que de ne pas reconnaître que les problèmes que rencontre la professeur viennent d’une démission, certes, mais parentale.
Que l’administration, tout comme la société (et votre article en est un parfait exemple) fasse en sorte de ne jamais impliquer les parents pour éviter de « faire des vagues » c’est sans doute vrai. Mais essayer de rejeter la faute première sur l’école, ce n’est pas rendre service à nos enfants.