Je ne me vante pas mais je ne vois pas pourquoi je devrai me cacher. De plus la nature de mon activité permet d’ouvrir une dialectique sur ce fil de biens-pensants.
Non, mettre un rat ou une souris dans un labyrinthe ça ne fait pas souffrir ou alors pas plus que les cages destinées aux animaux familiers. D’autre part, de grands progrès ont été effectués dans le contrôle de la douleur et les interventions chirurgicales sont bien évidemment accompagnées de traitements anesthésiques (isoflurane, le même qu’on utilise chez l’homme) et analgésiques appropriés (xylocaïne, utilisée chez le dentiste par exemple ou dérivés morphiniques quand la douleur est potentiellement sévère).
Moi je suis personnellement parfaitement à l’aise avec mon activité que je fais en respectant l’animal. Mais enfin, continuez à diaboliser et à mettre tout le monde dans le même sac, ça ne vous fera pas gagner en éloquence ou en crédibilité.
L’expérimentation animale ce n’est pas de la torture hein. Cela englobe tout un panel de réalités. L’activité recherche de l’industrie cosmétique n’a rien à voir avec celle d’un labo CNRS de psycho et pourtant, tout cela est bien compris dans « l’expérimentation animale ». Bref, je n’ai pas l’espoir insensé de susciter un début de débat avec des gens visiblement ouverts sur le sujet.
Enfin bon, mon propos volontairement provocateur avait vocation a susciter des réactions : c’est réussi. :)
Je cherche désespérément de l’info dans cet article reposant sur les déclarations à la Paco Rabanne de certaines personnalités soigneusement sélectionnées par l’auteur. Bref il n’y a qu’à lire l’argumentaire « scientifique » de l’association pro anima pour constater les dégâts. :)
Je fais de l’expérimentation animale et j’aime les animaux.
Publications en français —> aucun impact international —> frustration —> Agoravox/défouloir ("c’est tous des gros nuls les chercheurs").
C’est de l’humour hein. :D
Nan sérieux, là j’arrête le "débat", des anectodes improbables en guise d’argumentation ça ne masque pas la haine idéologique d’une institution respectée au plan international (et que nous envient beaucoup de seniors dans les grands labos américains).
Dans mon secteur, je ne vois pas trop le rapport entre l’activité de l’ingénieur et celle du chercheur mais enfin passons (juste une remarque, rien ne prouve le niveau des candidatures, qu’elles soient de 80 ou de 3000, sur des postes "généralistes" ou très spécialisés). Je ne passerai pas en revanche sur "l’insitution cancerique" (orthographe copyrightée :D ) que serait le CNRS.
Voilà un lien pour votre culture sur la prétentue inefficacité du CNRS (Arnold Migus est le directeur général du CNRS, nommé sur proposition du ministère).