« avec pour chef de file, Jacques Généreux, docteur en sciences économiques et professeur à Sciences Po »
Économiste de bureau, qui n’a sans doute jamais travaillé ailleurs que dans le fonction publique. Le genre de type qui ne connait le monde de l’entreprise que pour l’avoir visité en tourriste.
N’importe quel chef d’une PME de trois salariés en sait plus que lui question économie.
Le problème de Mélanchon, c’est qu’il fait semblant de ne pas comprendre (parce qu’au fond, je suis sur qu’il sait qu’il raconte n’importe quoi), que nous ne sommes ni en 1789, ni en 1917.
Les grosses fortunes ne sont ni terriennes, ni industrielles.
En 1789, on pouvait confisquer les terres des nobles. En 1917, on pouvait prendre les industries des possédants.
Mais en 2012, l’économie est fictive. La France n’a pas, plus, de ressource naturelle. Les délocalisations sont de fait des « Émigrations » économiques. Les riches n’auront aucun mal à partir, puisque leurs biens sont déjà à l’étranger.
Un exemple, la famille Bettencourt. Leur fortune repose principalement sur les brevets qui couvrent leurs produits.et je en doute pas un instant que ces brevets soient enregistrés aux USA. Il suffirait donc à Mme Bettancourt de traverser l’Atlantique, de reconstruire une usine là-bas et de recommencer son commerce.
Ni vu, ni connu. Les employés français avec leurs usines ne pouvant plus rien fabriquer, n’auraient plus que leurs yeux pour pleurer.
La question n’est pas de savoir si l’on est pour ou contre le système, mais ce que l’on propose à la place. Et si ce que l’on propose est crédible.
Les propositions de M. Mélanchon relèvent de la pensée magique. Elles sont d’autant plus démagogiques, qu’il sait ne pas être élu et ne le souhaite sans doute pas.
D’ailleurs, pourquoi le SMIC à 1700 euros ? Pourquoi pas 2800 ? C’est un joli chiffre, et puis le 28, c’est mon chiffre porte-bonheur.