Ah bon ? personnellement, j’aurai pu dire la même chose de Kouchner.
Je crois qu’il faut savoir voir au-delà de l’idéologie, être politicien, c’est aussi vouloir faire carrière ; être dans un gouvernement, ça ne se refuse que difficilement, surtout dans des partis modérés (pour sûr, besancenot n’aurait pas accepté de faire parti du gouvernement sarko, je le concède).
Je trouve au contraire la réaction assez idiote d’avoir radié Kouchner du PS. c’est même puéril. pourtant je suis de gauche. c’était quand même une chance de jouer un vrai rôle, avoir une force d’opposition dans le gouvernement, d’avoir, peut-être, « plus de pouvoir que prévu ».
ils n’ont fait que mettre en exergue la politique d’ouverture (forcément calculée un minimum, à n’en pas douter) du gouvernement, et mettre en avant leur ostracisme et un immobilisme avéré.
Il est navrant de constater que l’idéologie raciste se dissimule de moins en moins de nos jours, néanmoins, ça me satisfait dès lors de savoir qu’être socialiste, c’est aller à l’encontre de ce mode de pensée : merci lerma (si bien évidemment tu ne souhaites pas être taxé de raciste, voir « le mariage de Kévin et de ma soeur » des fatals picards).
L’article est très intéressant car vraiment pour ma pomme. Objectivement, le gouvernement se pare d’une ouverture et d’une efficacité à peine faussées, l’UMP est unifiée, et ce ne sont pas les aménités de Devedjian qui changeront grand chose.
Alors forcément, la contestation se tasse, et la question, comme l’a souligné JL, serait plutôt « A qui sert le PS ? » ; en l’occurence, et fort égoïstement, plus à moi, et comme je pense ne pas être un individu très particulier (et comme le démontre votre article), la population socialiste se mue en peuple désuni et déçu.
Heureusement, 10.000 profs vont être supprimés, les taxes augmentent de 5%, la noblesse revient au goût du jour (avec le système des héritages que je trouve très personnellement injuste) mais voilà, le PS, on l’entend peu, voire pas. Mes accès post-ados pro-révolutionnaires puérils n’arrivent même pas à mettre en cause des médias tout à la cause du président, éludant les controverses soulignés par quelques partis de l’opposition. Non, si on entend rien, c’est qu’on ne dit rien.
Non rien, plus rien, le PS, actuellement, ne sers plus à rien. C’est désolant, ce doit être la « dictature démocratique ».
Le problème, avec votre article c’est qu’il n’ouvre sur rien de rassurant, dommage j’en aurai eu bien besoin.