Hé bé moi je trouve qu’un article qui fait réagir (et réfléchir) comme celui là est sain, même si on n’est pas entièrement d’accord avec le fond. Et réfléchir, c’est fléchir deux fois comme disait l’autre...
Tiens, pour ceux qui auraient envie de sujets (voire de bases) de réflexion sur « l’affaire » Popaul en ski, je conseille de lire : http://www.slate.com/id/2231463/  ; What does Roman Polanski’s victim have in common with a Yemeni child bride ? - By Christopher Hitchens - Slate Magazine (Ah oui, c’est en angliche)
Je ne dis pas que je suis d’accord avec l’auteur ni que je ne suis pas d’accord... Vous vous foutez éperdument de mon avis et vous avez raison. Simplement, je pense que cet article est intéressant et qu’il peut amener à réfléchir (voire évoluer) ceux qui n’ont pas une opinion toute tranchée en même temps que monolithique, dont j’ai la faiblesse de croire qu’ils sont plus nombreux sur agoravox que sur figaromag.fr
PS : Quand tu votes sur AV tu dis si tu as trouvé l’article intéressant, pas si tu as aimé... Enfin c’est ce que j’avais compris
J’aime ton article mais...
Ah oui, quand on commence comme ça, hein !
Je crois que tu te trompes sur un truc.
Les objecteurs de croissance (pas les forcément les verts, mais plutôt ceux de
decroissance.org) ne pensent pas qu’on mesure le bonheur à l’indice du PIB et
de sa croissance, mais bien qu’il est illusoire, dangereux et néfaste de le
faire.
Ils ne pensent pas non plus, je crois, que la décroissance du PIB apportera le
bonheur à tous, comme ça, magiquement.
Mais par contre, ils sont convaincus, comme je le suis, que si on continue à
poursuivre l’objectif de la croissance, à fonctionner dans un système qui ne
marche bien que lorsque la croissance du PIB est là, la planète va droit dans
le mur.
Il est donc a priori nécessaire de changer de système et, vue la pression que la
recherche de la croissance a fait peser sur la planète récemment, il faut sûrement
commencer, entre autre, par chercher à faire décroître les PIB des pays
« riches ».
Et chercher d’autres voies, d’autres systèmes politiques et économiques, et concomitamment,
peut-être retrouver un peu plus de sens à nos vies, au quotidien…
Il y a un sujet « qui fâche », je crois, chez les objecteurs de croissance, c’est la question de la décroissance du nombre d’humains sur la planète. La solution « simpliste » consisterait à se dire qu’il est nécessaire de faire décroitre ce nombre. Je ne suis pas au fait des derniers développements à ce sujet, et je vais essayer de me documenter un peu mieux avant de lancer des verges pour me faire battre (ce qui nous ramène peu ou prou à la fessée illustrant ton excellent article).